Circuler en voiture à Alger relève des travaux d'Hercule mais, dans la rue Mokhtar-Doudou, à Ben Aknoun, c'est un vrai calvaire. C'est pratiquement du surplace ! Alors que la route est restée telle quelle, les véhicules se suivent comme un procession de chenilles. La route ombragée est empruntée par une noria de bus de transport estudiantin, qui passent et repassent, sans discontinuité, et parfois vides, compliquant la circulation déjà suffisamment embouteillée. Sauf à élargir la route, ce qui est impossible, la solution serait de rouvrir la bretelle reliant le complexe universitaire à la Rocade-Sud. Cette voie avait été fermée pour des raisons sécuritaires. La situation sera encore compliquée lorsque la future Ecole supérieure du commerce ouvrira ses portes.