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Balades nocturnes et quête de fraîcheur
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 08 - 2012

En effet, durant les premiers jours du Ramadhan, les rues d'Alger étaient presque désertes, à l'exception de quelques moments après les prières surérogatoires (tarawih), où les gens sortaient pour s'offrir des virées plus ou moins brèves.
Une semaine après, au grand bonheur des enfants et des commerçants, la tendance s'inverse. Les familles envahissent les rues et boulevards d'Alger, El-Biar, 1er-Mai, Hassiba-Ben-Bouali, Didouche-Mourad, Larbi-Ben-M'hidi ou encore du côté de Bab El-Oued, à la recherche de moments de détente ou tout simplement pour acheter de nouveaux habits pour les petits, comme il est de tradition. Une virée dans certains quartiers et localités de la capitale suffit pour s'en convaincre. A 21h, les cafés et les boutiques sont ouverts, des marchands de jouets étalent leurs produits à même le sol, sur les trottoirs. Il faut dire que ces jeunes «commerçants» d'un nouveau genre ne manquent pas de flair et savent exactement comment «appatêr» leurs clients. A petits pas, nous nous dirigeons en cette soirée du jeudi vers Meissonier avant d'emprunter la rue Didouche-Mourad et atteindre la rue Larbi-Ben-M'hidi à 22h40 tapantes. Un court parcours entravé par d'impressionnantes files humaines qui longent les trottoirs bien avant l'achèvement de la prière des tarawih, profitant certainement de la fraîcheur du soir après une journée caniculaire. Après une escale imposée, petite pause au Milk-Bar pour nous rafraîchir. Notre balade s'est poursuivie du côté de Bab-El-Oued. C'est à s'y méprendre, à 23h on se croirait en plein jour. Des étals bordent les rues, de la vente à la criée... toute une animation générée par des dizaines de familles qui effectuent leurs achats, chacune en fonction de ses moyens. Durant nos balades nocturnes, que ce soit au niveau d'Alger-Centre ou dans les autres localités qu'on a visitées, nous avons noté une présence massive des services de sécurité. En plus des barrages fixes, des policiers et gendarmes se déploient dans les rues dès la rupture du jeûne. «La présence des policiers est toujours rassurante pour les familles que nous som- mes», indique une dame accompagnée de ses enfants, rencontrée à la place Emir Abdelkader. «Ceci d'autant que parfois de jeunes malfrats sont là à guetter la moindre inattention pour choper un portable ou voler un portefeuille», a-t-elle ajouté. C'est un sentiment que partagent de nombreux algérois. Feriel, une jeune fille de 23 ans, rencontrée avec ses copines dans un salon de glaces à Didouche-Mourad, se dit rassurée, après avoir vu passer une brigade spéciale de la police sur le boulevard. Les cafés s'y trouvant sont visités par les éléments de la police accompagnés de leurs chefs respectifs pour procéder au contrôle d'identité de plusieurs personnes. «Je n'éprouve aucune gêne quant à de telles opérations. Au contraire, cela me rassure en tant que citoyen de circuler sans crainte d'être agressé», estime ce jeune venu de France pour passer ses vacances chez ses parents. «Même ma femme a une autre vision de l'Algérie. Elle qui vient pour la première fois, elle se sent en sécurité», a-t-il ajouté. Effectivement, le maillage sécuritaire renforcé à la veille du mois de Ramadhan a instauré un climat de sécurité. En bord de mer, une détente bien méritée. Après le f'tour, des centaines de familles préfèrent se rendre à la plage pour se rafraîchir, surtout durant ces derniers jours où le mercure a atteint des pics insupportables. Avec cette canicule de ce mois de juillet et depuis le début du Ramadhan, les plages d'Alger connaissent une grande affluence de visiteurs en quête de distraction et de fraîcheur. La ruée des familles vers la grande bleue ne manque pas de créer une atmosphère festive. Pieds dans l'eau, en foulant le sable ou sur les terrasses des cafés, les familles algéroises et celles des wilayas limitrophes profitent pleinement de la fraîcheur du soir. Les clients, qui font le plein chaque soir, en majorité des jeunes, sont attirés par la fraîcheur de la mer et la musique «chaâbi» qui fuse des cafés. Les nuits du Ramadhan leur donnent l'occasion de passer du bon temps avec leurs amis. Hors de la ville, le nombre de personnes se promenant en voiture est également en forte augmentation. A l'est comme à l'ouest de la capitale, c'est la même ambiance. Les cités balnéaires renouent avec le bruit et les sonorités dès les premières heures après le f'tour. Pour notre deuxième soirée, nous avons opté pour l'ouest d'Alger. Il est 22h30, Staouéli semble profiter pleinement de ces soirées exceptionnelles du Ramadhan. Son principal boulevard, Gaci-Ammar, grouille de monde de tout âge et même des étrangers. Des terrasses occupées jusqu'au dernier carré, où amis, familles et jeunes couples dégustent glaces et boissons rafraîchissantes, à l'image de cette famille venue de Draria, une localité avoisinante. «Avec cette canicule, nous venons dans cet pour nous rafraîchir, avant de rejoindre le restaurant d'à côté pour y déguster quelques brochettes de viande. Ce n'est que vers une 2h du matin que nous rentrons», confie le papa. A quelques kilomètres, le port de plaisance «la Madrague» annonce un climat festif. Il est minuit passé et des dizaines de familles occupent encore une grande partie de la plage, tandis que des baigneurs plongent sans hésitation. «La mer n'est pas agitée, tant mieux on va en profiter pour se rafraîchir», lance un jeune homme. Du côté du port de plaisance, des familles longent le quai tandis que d'autres, assises, savourent des douceurs ramenées de la maison tout en sirotant du thé servi par des vendeurs qui s'y trouvent. «Une telle fraîcheur, ça se mérite après la chaleur suffocante de la journée», nous lance el hadja, assise à côté de son fils, sa belle-fille et ses deux petites-filles. «Si aucune visite familiale n'est programmée, nous venons ici pour ne rentrer qu'à une heure tardive de la soirée», ajoute-t-elle. Au moment où nous quittons les lieux, une centaine de familles s'y trouvaient encore alors que des dizaines de voitures prises dans un interminable bouchon attendaient de rejoindre le parking...

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