Dans les cas répétés des crimes collectifs commis à l'encontre des Etats arabes, ce sont toujours ces derniers qui sont les cibles des destructeurs, et les prétendants constructeurs sont des Occidentaux. Les mêmes Etats destructeurs, les mêmes «solutions» émanent des Etats Occidentaux. Dans une affaire de crime, on dit que nous allons en reconstituer les scènes des crimes, car nous nous rapprochons de son élucidation. Et lorsque la nature des crimes est internationale, et que celle-ci est liée au génocide, bien évidemment, la poursuite revient à un tribunal international. Que se passe-t-il dans le cas international ? Allons-nous vers des cas comme la Lybie et l'Irak et aussi la Syrie? On remarque que l'ensemble des Etats agresseurs qui font partie des Etats responsables des chaos veulent faire partie des Etats «solutions». On dit qu'ils «étaient» les éléments du problème et voilà qu'ils veulent devenir des éléments de la solution. Quelles solutions préconisent-ils ? Celles qui ont prévalu à la destruction de ces Etats ? Est-il normal que ceux qui ont détruit soient ceux qui vont reconstruire ? Pourquoi une justice internationale sous l'égide des Nations unies donnent-elles raison toujours aux mêmes Etats et donner tort au mêmes Etats ? Impunités discriminatoires ? Même dans l'accès à l'honneur d'être un pays susceptible de devenir une sérieuse cible des armes nucléaires, ceux qui n'en possèdent pas font quand même partie du champ de batailles. En 2005, lors d'une réunion des pays du TNP l'Egypte et l'Iran avaient demandé aux Américains de s'engager à ne pas utiliser l'arme nucléaire contre les pays qui n'en possèdent pas. Evidemment, les Etats-Unis ont refusé. La France de Chirac s'était engagée à utiliser l'arme non conventionnelle contre un Etat qui pratique le terrorisme à l'encontre de la France. Les explications ont bien sûr beaucoup manqué...