Le Front de la justice et du développement (FJD - El-Adala) ne participera pas aux prochaines élections locales du 29 novembre, a annoncé hier son président, Saâd Abdellah Djaballah, lors d'une conférence de presse. Cette décision, prévisible, a été prise vendredi dernier, lors de la réunion du majliss echoura du parti islamiste. Situation prévisible, compte tenu des résultats du FJD lors des élections législatives de mai dernier, au cours desquelles le parti, dont le président prévoyait de rafler «au moins la moitié de l'hémicycle», n'a obtenu que 8 sièges sur les 462 que compte la nouvelle APN. Des résultats qui montrent le peu de représentativité du parti y compris au sein de la famille islamiste. Il reste que pour le président du FJD, la non-participation aux prochaines élections locales est liée au «refus du pouvoir de créer un véritable changement politique dans le pays». Le FJD a organisé trois universités d'été durant lesquelles il a réuni des militants de plusieurs wilayas du pays.