Bernard-Henri Lévy est attendu dans quelques jours pour une visite en Algérie ont rapporté des sources généralement bien informées. Cette visite, dont les contours ne sont pas encore définis, intervient après son rôle très remarquable d'artisan majeur du virage pris par la diplomatie française qui a réussi à l'entraîner avec l'occident dans la guerre en Libye. Selon le site Algérie plus, on ne sait pas, si celui qu'on surnomme BHL, fera une visite de courtoisie à des amis ou une simple visite à son pays natal puisqu'il est né le 5 novembre 1948 à Béni Saf dans l'Oranie. Après avoir sillonné l'Afghanistan, l'Irak, la Tunisie et la Libye, l'agent du Mossad, Bernard-Henri Levy a été ‘'parachuté'' en Libye pour soutenir le CNT et montrer le soutien total de son chef le Président Nicolas Sarkozy aux rebelles. Bernard-Henri Levy, surveillé et pisté de prés par des patriotes arabes a très bien manipulé les groupuscules d'insurgés qui le 17 février avant même le début de la révolte des Libyens, se sont emparés des casernes pour les piller sous la menace. « L'extrait des minutes » rédigé par Bernard-Henri Levy Bernard-Henri Levy, a rédigé son extrait des minutes, dont nous le publions intégralement. Et nous laissons les soins à nos lecteurs de décortiquer les phrases employées par ce semeur de troubles dans les pays arabes, hostiles à l'Etat d'Israël : Je pouvais passer par la Tunisie et emprunter la route côtière. Je pouvais retourner à Zintane et redescendre le djebel Nefousa via Gharyane. Ou je pouvais voler de Benghazi à Misrata et prendre la voie ouverte par les colonnes des insurgées dirigées par le général Ramadan Zarmouh qui était venu, le 20 juillet, l'annoncer à Sarkozy. C'est le troisième choix que j'ai choisi. Je me retrouve là, à Misrata, le général Zarmouh, met à ma disposition deux de ces "cuirassés roulants" que je les avais vu fabriquer, pendant le siège, dans des ateliers clandestins de la ville. Zliten, Kaam, Khoms, sont des ex-bastions kadhafistes dont les noms, ont été inscrits à Paris, sur un petit bout de papier et que les rebelles juraient de les prendre en quelques heures s'ils recevaient les armes appropriées. Au début, il fallait passer des barrages faits de sable solidifié et de conteneurs renversés, qui marquaient la reconquête de Tripoli Street par les rebelles. Puis la route est plus fluide, à peine quelques check-points où flottent le drapeau libyen de l'ancienne monarchie et, souvent, le drapeau de la République française. Et c'est en moins de deux heures que nous sommes arrivés sur une corniche plantée de palmiers qui bordent une côte magnifique : à droite, un port commercial désert, puis un port militaire abandonné et non loin de là, dans la rade, des navires qui ressemblent à des vaisseaux fantômes ; à gauche, des structures de constructions pharaoniques qui devaient être la fierté du régime et dont les travaux ont été stoppés, où il ne reste que des grues, désossées ; et puis, soudain, devant moi, une place, la place verte, ce symbole du régime, le Heidenplatz du tyran déchu, le forum où il convoquait et haranguait ses partisans. La première chose qui me frappe c'est la taille de cette place, plus petite que j'ai imaginé. C'est aussi que, sans doute à cause du Ramadhan, elle est étonnamment vide, presque déserte - quelques dizaines d'hommes, pas plus, qui s'approchent et tirent des rafales de joie, pour que le bruit de l'arrivée d'étrangers soit aussitôt répandu. L'excitation de nos chababs d'escorte, tirant, eux aussi, au bi-tube a attiré l'attention des gens qui commençaient d'affluer, de plus en plus nombreux, qui, arme brandie vers le ciel, se mêlent à la fantasia. J'improvise quelques mots : "grand jour... beauté d'une ville qui se libère... images de la libération de Paris... la Libye libre entre vos mains... pas d'exactions ni de vengeance...".Les jeunes crient "Allah Akbar" - je réponds "Libya Hora".Ils acclament la France, je salue le printemps libyen. Au bout d'une vingtaine de minutes, le bruit des rafales nous empêchait de nous entendre et quelques-uns ont finis par reconnaître un Français dont les images passaient en boucle, depuis des mois, à la télévision de Kadhafi et se sont mets à me filmer avec leurs téléphones portables, nos amis libyens nous invitèrent à bouger pour se rendre aux abords de Bab al-Azizia, l'ancien quartier général du Guide, où règne une autre forme d'effervescence : il semble que l'on ait arrêté un sniper. Repartir vers le sud, quartier d'Abou Salim, qui est le seul, avec le quartier voisin de Machrour, où l'on nous déconseille d'entrer : des combats s'y dérouleraient toujours. Chercher l'ambassade de France - "l'ancienne ou la nouvelle ?" demande un quinquagénaire en costume ; nous n'en savons évidemment rien et il nous guide, dans le quartier al-Andalous, à travers des rues désertes mais libres, jusqu'à un petit immeuble blanc, banal, avec des balcons cubiques, apparemment vandalisé. Tout près de là, tomber sur un homme, lance-roquettes à l'épaule, qui dit nous avoir vus à Zintane, le mois dernier, et voudrait nous mener à un lieu secret de détention où les kadhafistes auraient, dans leur déroute, procédé à l'exécution de dizaines de prisonniers. Plus loin, dans le quartier Qarqash, sur une artère bordée d'immeubles de style colonial qui rappellent le quartier italien de Tanger, on nous montre l'emplacement d'un ancien centre d'entraînement pour femmes soldats. Et puis enfin Tajoura, ce faubourg où les brigades d'élite de l'armée de Misrata ont débarqué dans la nuit de samedi à dimanche - et où nous nous faisons raconter l'opération par Mohamed Chaboun, jeune commandant qui s'appuie sur des béquilles : il était, avec le général Zarmouh, de la première unité qui, à l'aube, a foulé le sable des abords de Tripoli ; il a, tout juste débarqué, été fauché par une balle mais a tenu, porté par deux de ses hommes, à rester à la tête de son commando pendant qu'il progressait jusqu'à la vieille ville. Il est 19 h 30. C'est l'heure de la rupture du jeûne - des gobelets de lait et des dattes servis sur le capot des pick-up. Acceptons-nous l'hospitalité de Chaboun qui nous propose de passer la nuit, ici, sur le front de mer ? Ou retournons-nous à Misrata, "ma ville", celle dont l'un des chababs d'escorte me rappelle que j'ai été fait "citoyen d'honneur" et qui m'attend ? J'opte pour Misrata. Mais je suis si heureux d'être là, d'avoir bouclé la boucle - et d'avoir mis un épilogue, provisoire, à six mois de lutte et d'espoir. Nous rappelons à nos lecteurs que ‘Réflexion' a déjà fait part de la présence d'agents « Israéliens » en Libye. Une confirmation avec un film vidéo est publiée par le quotidien ‘'En-Nahar'' dans son édition du mercredi. Né en Algérie, Bernard-Henri Levy, a trouvé une couverture de personnalité politique que lui a offerte Nicolas Sarkozy, depuis son accession à l'Elysée. Il est l'instigateur et le commanditaire secondé par le colonel transfuge AL Bani, de semer les troubles en Algérie, en fixant la date du 17 septembre prochain. Le comble c'est qu'il a des adeptes des traitres et fils de traitres.