A Mostaganem, oui, on constate que chez la nouvelle équipe dirigeante de la wilaya, il ya de la volonté de bien faire, il y a de la décision réfléchie, il y a de l'écoute surtout… par conséquent il y a de l'espoir car des efforts sont consentis sur des zones urbaines longtemps délaissées Sur cet élan d'espoir il y a à faire remarquer que depuis déjà très longtemps, les pauvres habitants de Diar El Hana souffrent le calvaire d'une situation qui ne se termine pas et qui semble leur être imposée. Une cité, nommée, à l'époque coloniale, cité de recasement, est actuellement recolonisée par tous les fléaux. Un cadre de vie désolant, dans un silence expressif des mitoyens. Entre deux mosquées, et un vieux cimetière, le calvaire des croyants persiste et eux préfèrent ne plus en parler. A Diar El Hana, on n'a pas l'impression d'être abandonné parce que c'est une question de visibilité. A Diar El Hana, on vit encore coincés dans les 28 m2, parents, grands parents et petits fils. On est considéré loger et la priorité au logement reste pour ceux qui viennent d'ailleurs et construisent des baraques ou occupent les locaux commerciaux à travers les cités. Ces bâtiments évacués sont des ruches de la honte, car dedans ils s'y passent des choses indescriptibles. Ces appartements à moitié détruits seront un jour réoccupés, peut être, qui sait ? Et les nouveaux occupants deviendront demandeurs de logements. Des bâtiments, évacués et dont les occupants relogés depuis déjà six longues années, sont encore là. Ces carcasses, désossées, font honte aux riverains, ils abritent tous ce qu'un musulman puisse rejeter. Squattés, ils sont convertis en refuges aux délinquants, refuges de tous les maux sociaux. Cette situation est là, à côté des enfants et sur le chemin en face même de leur école. Cette situation a trop duré et les habitants ne comprennent plus pourquoi l'Etat laisse ce quartier dans le désarroi. Six années d'attente pour démolir des bâtiments même si, en présence de la société civile, M. le wali avait instruit M. le Directeur de l'OPGI pour prendre en charge la démolition des bâtiments de Diar El Hana. Il faut démolir, au moins pour récupérer ces assiettes foncières, car le terrain manque à Tigditt pour bien des besoins.