L'inexistence des médecins spécialistes à l'exemple du cardiologue, traumatologue, et autres ainsi que le manque de techniciens de santé au sein de ces services indispensables ont réduit l'hôpital Ahmed Medeghri à un simple d'établissement dortoir en plus de son état lamentable et le mauvais accueil réservé aux citoyens patients et visiteurs. Le scanner n'est pas opérationnel à ce jour depuis son installation. Malgré l'instruction ministérielle relative à l'interdiction des évacuations des personnes malades en particulier les cas non graves d'un hôpital d'une ville à celui d'une autre, l'hôpital de Saïda continue a évacuer les patients vers les villes limitrophes entre autres Sidi Bel Abbes et Oran et dans la majorité des cas rien que pour la pause d'un plâtre pour une fracture quelconques où pour une simple intervention chirurgicale ajoutent des citoyens. La nuit du samedi de la semaine dernière précisément vers minuit une femme dénommé T. Aïcha âgée de 70ans au bras fracturé s'est présenté accompagnée de son fils Abderrahmane pour une prise en charge médicale, rien à faire pour elle à part son évacuation vers Sidi Bel-Abbès où elle a passé la nuit dans un hôtel avec son fils puisque les lits de l'hôpital de la ville voisine étaient tous complets. Mais le lendemain elle a été hospitalisée et elle y séjourne encore et est bien soignée selon son fils. Durant cette même journée le citoyen Benouis Abdelkader âgé d'un soixantaine d'année a eu un malaise cardiaque, encore une fois rien à faire à l'hôpital de Saîda, il a été lui aussi évacué vers la ville de Sidi Bel Abbes. Malheureusement le patient est décédé quelques minutes après son admission au service de cardiologie après avoir trop souffert durant son évacuation qui a duré plus de 90 minutes de trajet.