Je crois fermement pour ma part que c'est une nouvelle Assia Djebar qui est née des années cinéma, et ce n'est pas le fait du hasard si elle est toujours citée comme écrivaine et cinéaste, même si elle n'a plus tourné depuis un quart de (...)
Une militante qui a donné sa vie pour l'Algérie
La moudjahida Eveline Safir-Lavalette est décédée à Médéa à l'âge de 87 ans. Elle a été étroitement liée à la naissance de la presse libre algérienne pendant la guerre de Libération.
Née à Alger, issue (...)
Certes, la Cinémathèque algérienne a ouvert ses portes au public en janvier 1965. Mais l'idée de sa création remonte au GPRA et à sa cellule cinéma et son animée par Mahieddine Moussaoui, sous l'égide du ministre de l'Information M'hamed (...)
Depuis Abane Ramdane, les efforts faits par les dirigeants de la Révolution pour internationaliser la question algérienne avaient conduit à une gestion de plus en plus rigoureuse des archives audiovisuelles. C'est l'ANP qui avait convoyé sur ses (...)
Notre mémoire collective a perdu un ami des premiers jours en la personne du grand cinéaste Alain Resnais.
Cinéaste de la mémoire et du temps passé, ce dernier a très vite pris position en faveur de la lutte du peuple algérien. Militant (...)
Dahou Boukerche a fait partie de la génération des grands directeurs photos, pour la plupart disparus aujourd'hui.
J'ai connu ce natif de Sidi Belabbès en juin 1964, à l'occasion du concours d'entrée à l'Idhec. En octobre, nous nous sommes retrouvés (...)
Brenda Blethyn, Ahmed Bedjaoui et Forest Whitaker
Après les remous provoqués par la présentation à Cannes en 2010 de son film Hors-la-loi, Rachid Bouchareb a décidé de quitter la France pour partir à la conquête de l'Amérique.(2e partie et fin)
La (...)
Rachid Bouchareb, Forest Whitaker et Ahmed Bedjaoui
Il faut dire que notre Bouchareb national n'est pas un inconnu aux USA. En février 2011, il réussissait pour la cinquième fois à figurer parmi les cinq derniers «nominés» pour l'Oscar du meilleur (...)
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique n'est pas prêt de revoir sa position par rapport à l'équivalence des diplômes obtenus par des étudiants algériens à l'université libanaise, Jinan. C'est ce que la direction des (...)
A l'occasion des rencontres du nouveau cinéma français qui se tiennent à la Cinémathèque algérienne, un hommage est rendu au grand cinéaste Alain Resnais.
Cinéaste de la mémoire et du temps passé, ce dernier a marqué mes débuts cinéphiliques. (...)
Cinéaste de la mémoire et du temps passé, ce dernier a marqué mes débuts cinéphiliques. Lorsque, jeune lycéen, j'ai vu dans une salle commerciale de Tlemcen Hiroshima mon amour, j'ai su tout de suite qu'avec ce premier long métrage, Alain Resnais (...)
Lourde coïncidence : les commémorations et les évocations liées au cinquantième anniversaire du recouvrement de l'indépendance de notre pays ont quelque peu occulté les disparitions successives d'hommes et de femmes qui ont apporté beaucoup de (...)
Après Jacques Panijel, auteur du célèbre Octobre à Paris, Yann le Masson co-auteur avec Olga Poliakoff et René Vautier du fameux J'ai huit ans (sur lequel continue à planer l'esprit de Franz Fanon), après le départ récent du journaliste historien (...)
Cette dernière journée de 2011 a été endeuillée par la disparition d'un homme qui a beaucoup compté dans le cinéma et l'audiovisuel algériens. Abdou avait un prénom et la seule lettre B. suffisait à l'identifier comme un homme à part dans le paysage (...)
En 1989, les régimes communistes autoritaires de l'Europe centrale et orientale se sont effondrés comme un château de cartes, victimes de l'aveuglement de leurs dirigeants face à l'irrépressible besoin de liberté qui anime l'être humain. A y voir de (...)
Sixième constat : pas de liberté durable pour une presse qui ne défend pas suffisamment les droits de l'homme. C'est ce combat qui leur permettra de se renforcer pour résister aux tribunaux d'exception, à la censure, l'autocensure et à l'imprimatur. (...)
En 1989, les régimes communistes autoritaires de l'Europe centrale et orientale se sont effondrés comme un château de cartes, victimes de l'aveuglement de leurs dirigeants face à l'irrépressible besoin de liberté qui anime l'être humain. A y voir de (...)
Premier constat : la libre expression est la voie obligée vers la démocratie. Le contrôle sans partage exercé par les régimes totalitaires sur l'information n'a pas empêché beaucoup de journalistes en Pologne, en Russie ou en Hongrie d'être les (...)
Cartouches Gauloises, de Mehdi Charef, avait créé la (bonne) surprise au dernier Festival de Cannes. Projeté hors compétition en marge d'une sélection officielle bien terne, il a apporté une bouffée de fraîcheur tout autant au cinéma français qu'à (...)
Il faut rappeler que sa présentation a eu lieu le lendemain de l'hommage que le festival avait rendu au cinéma algérien et à Lakhdar Hamina.
Même si on peut regretter que le film n'ait pas été retenu pour la compétition officielle, la présence de (...)
Le dernier Festival de Cannes a été plutôt marqué par l'évocation de conflits récents ou passés, réels ou imaginaires, ayant une relation plus ou moins directe avec l'Europe. Pourtant et mis à part le conflit des Balkans, on peut dire que le vieux (...)
Comment expliquer ce nouveau regain d'intérêt des cinéastes pour les humbles et les dominés ? S'agit-il, comme le propose un sociologue, du regard de gens riches qui aiment à monter les marches du luxe pour s'asseoir et regarder, le temps d'un film, (...)
Le démon flasque, faux, de la sottise rapace et sans pitié » (J. Conrad dans Au cœur des ténèbres) Heart of Darkness (Au cœur des ténèbres) est l'un des chefs-d'œuvre de Joseph Conrad qui a inspiré le plus de cinéastes. Avant de réaliser Citizen (...)
Mais ce fut Werner Herzog qui, le premier, a adopté la trame du roman pour dénoncer dans Aguire ou la colère de Dieu, la folie meurtrière d'un conquistador semant la terreur et la mort chez les Indiens à mesure qu'il remonte le fleuve Amazone. Il (...)
peintre impressionniste des choses de la vie quotidienne, il a toujours avancé par touches délicates et parfois douloureuses sur la vague de la destinée humaine. Le cinéaste a tout dit sur la France d'après 1968, mais l'homme s'est trop peu (...)