Ce ne sont pas les analystes ou les commentateurs qui l'écrivent, mais le président de la République qui le dit : « Nous nous sommes trompés. » Habituellement, il disait : « Je ». Dans l'échec, il implique les autres. Qui sont-ils ? C'est la grande (...)
Il avoue enfin, tardivement, que sa politique économique, sociale, culturelle, diplomatique est un échec. Depuis maintenant plus de 9 ans. C'est très grave, car cet aveu pose le problème essentiel du rôle des institutions et de la représentation (...)
Faire de la politique, c'est être capable de susciter des motivations, du sens. Le pragmatisme seul ne tient pas car les corporatismes l'emportent toujours, surtout si ce « pragmatisme » se manifeste contre les postures idéologiques.
Même s'il ne (...)
Même s'il ne reste plus d'idéologie, comme on veut bien nous le faire croire, car c'est devenu une mode, il reste les principes. On nous impose, par contre, une nouvelle idéologie : la mondialisation et le fanatisme des marchés, un concept qui ne (...)
M. Benbitour propose tout de même des modalités pour la mise en place de son schéma : « L'ouverture de consultations entre les différents partenaires de la transition pour que celle-ci soit inscrite dans le temps, en deux phases, 2004-2005 puis (...)
Cinq ans de transition pour un mandat présidentiel de cinq ans au cours duquel «le dialogue et les débats à travers la société se feront sur des bases objectives et mesurables… testés à mi chemin par des élections communales et (...)
Jusqu'en 1989, les hommes politiques exclus du pouvoir gardaient le silence avec l'espoir d'y revenir un jour. Le système étant redoutable sur ce plan là, on ne connaissait donc jamais les raisons du départ. Celles-ci pouvaient, en effet, procurer à (...)
Plus prosaïquement, il ne fallait pas aussi brûler la moindre chance qui pouvait se présenter pour être réadmis au sein de cette famille si fermée qu'est le pouvoir. L'«ouverture démocratique» a autorisé de ce fait les hommes politiques, passés du (...)
L'Algérie excelle dans la récupération des concepts et la sémantique. Question de mode. Deux formules reviennent souvent dans le vocabulaire du discours politique : la « bonne gouvernance » et « les pôles d'excellence ». On les redécouvre (...)
Qu'est-ce que la bonne gouvernance, formule anglo-américaine mal définie et mal digérée ? Si l'on devait rapporter cette formule, si souvent mal employée à un contre-exemple concret, l'on se rappellera cette réponse pitoyable et bien réelle d'un des (...)
Les crises politiques et les conflits s'expliquent en partie car ils ont fait l'impasse sur l'essentiel, la réflexion et la prospective afin de se prémunir de la tragédie. Ils ont confié ce travail à d'autres, qui voulaient le « bien » de l'Algérie, (...)
Les crises politiques et les conflits s'expliquent en partie car ils ont fait l'impasse sur l'essentiel, la réflexion et la prospective afin de se prémunir de la tragédie. Ils ont confié ce travail à d'autres, qui voulaient le «bien» de l'Algérie, (...)
L'objectif supposé des « réformes » politiques annoncées après octobre 1988 était de réaliser une transition conduisant à des transformations de l'Etat, sa redéfinition et aux équilibres du pouvoir.
Ces « réformes » ont été confisquées. C'est un (...)
Ces «réformes» ont été confisquées. C'est un constat d'échec, puisque nous en sommes à les réclamer. Mais aujourd'hui, il n'est plus permis de se précipiter et de décider en petit comité. Depuis la mort symbolique et politique du président (...)
Votre livre est à lire, à relire, il faudrait même qu'il le soit en boucle. (1) Vous évoquez le temps des espérances, des promesses heureuses, des rêves. Ce temps est dur à dissoudre.
Car, c'est quoi le charme d'une génération ? N'est-ce pas son (...)
Car, c'est quoi le charme d'une génération ? N'est-ce pas son émotion quand sa jeunesse devient tâche floue bue par le buvard du temps ? Régis Debray ne dit pas autre chose depuis quelques années.
Nous venions de nous rapproprier ce beau et grand (...)