Le problème de la remise en l'état des lieux dans nos cités est devenu un véritable embarras pour les administrés. Les décors hideux entretenus en permanence le long des artères, les rues et ruelles, toujours aussi bourbeuses, pleines d'anfractuosités, de crevasses et autres nids… d'autruche, sont le propre de nos mégapoles. Lors du dernier forum d'El Bahdja, l'un des responsables de la Seaal avait mis en exergue, sur les ondes de la chaîne, ce problème récurrent qui demeure le talon d'Achille de nombre de maîtres d'ouvrage. «Les nombreux maîtres d'œuvre chargés d'intervenir dans la voirie laissent, la plupart du temps, la chaussée ou les parties latérales dans un piteux état», reconnaît-il. Outre les désagréments causés à longueur d'année aux usagers de la route, nos maîtres d'ouvrage donnent la preuve par neuf que la belle ouvrage est celle de laisser, après renouvellement des canalisations (eau, gaz…), le chantier poussiéreux, vomissant ses tripes en l'air pendant des semaines, des mois voire une année et plus. . Le décret présidentiel n°04-392 stipule dans son art.17 qu'«aussitôt après l'achèvement des travaux, le permissionnaire est tenu d'enlever tous les décombres, dépôts de matériaux, débris et immondices, de réparer immédiatement tous les dommages qui auraient pu être causés à la voie publique ou à ses dépendances...». Au cas où est observé un manquement sur le domaine routier et autoroutier, il appartient, lit-on dans le décret, aux autorités de wilaya d'effectuer les travaux de remise en l'état, à la charge du permissionnaire. Ne s'agit-il pas de mettre en demeure les entreprises sous-traitantes qui font dans le travail aussi médiocre qu'expéditif ?