La prise en charge qu'ils sont en droit d'attendre de ces structures ne les met qu'imparfaitement à l'abri des aggravations qui peuvent les toucher. Les malades atteints d'insuffisance rénale qui fréquentent régulièrement l'hôpital « Mohamed Boudiaf » d'El Bayadh, pour se soigner, se disent en butte à des difficultés, parfois insurmontables, qui peuvent menacer leur santé déjà précaire. La prise en charge qu'ils sont en droit d'attendre de ces structures, affirment-ils, ne les met qu'imparfaitement à l'abri des aggravations qui peuvent les toucher. Et, de soulever l'absence d'un médecin spécialiste en néphrologie, seul capable, à leurs yeux, d'émettre les prescriptions utiles, après avoir effectué les consultations d'usage, pour mieux suivre leurs cas. Sans pour autant ôter du mérite des infirmiers qui procèdent aux hémodialyses, s'attachant, du mieux qu'ils peuvent, à les soulager dans la limite de leurs capacités. Ceci en plus du manque constaté des médicaments qui réussissent le mieux à affermir leurs organismes face aux assauts de la maladie, notamment les vitamines B6, B12 et le calcium. Pour évoquer ensuite le système de chauffage défaillant qui, par temps de froid, a souvent été pour eux source de tracas, devant la fragilité des résistances qu'ils peuvent lui opposer et le risque d'affections supplémentaires susceptibles de leur être inoculées. Et enfin, continueront-ils, « pour ceux parmi nous qui n'ont pas les ressources nécessaires, emprunter quotidiennement les moyens de transport qui doivent les déposer près de l'hôpital afin se soumettre aux séances d'hémodialyse est une véritable gageure. Et il n'est pas rare que des examens soient éludés, avec toutes les conséquences que cela pourrait induire pour eux. » La direction de l'hôpital, par la voix de M. Hadji Djebara, estime n'avoir, jusqu'ici, fait l'économie d'aucun effort pour assurer aux malades les soins qui leurs sont nécessaires et que l'indisponibilité des médicaments énumérés est commune à tous les centres hospitaliers et ne constitue, par ailleurs, pas un déficit qui peut avoir des répercussions notables sur le traitement qu'ils reçoivent. Mais, qu'effectivement, le système de chauffage s'est trouvé en panne, il y a trois jours, pendant deux heures seulement. Depuis, il y a été remédié.