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Instantané : Alger, mauvais élève !
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Publié dans El Watan le 24 - 08 - 2014

Sur 140 villes au monde, la métropole Alger vient d'être rangée une nouvelle fois par la revue spécialisée, The Economist Intelligence Unit, dans la catégorie des villes les moins vivables au monde. L'étude, parue dans cette revue, use de cette litote ou cet euphémisme pour signifier en d'autres termes que la médina d'El Djazaïr fait partie des cités les plus invivables de par le monde.
Alors que les villes qui caracolent dans le haut du panier sont, comme d'habitude, les mégalopoles australiennes et canadiennes, Alger Ibn Mezghenna voit sa cote ne pas bouger, comme l'an dernier, dans le top 10 des villes où il ne fait pas bon vivre. Notre Alger la Blanche végète dans le bas du classement. Elle demeure ce bonnet d'âne positionné à la 135e place, derrière les capitales africaines Hararé, Abidjan, Douala et autre Tripoli, ville secouée pourtant sur le plan politique.
D'aucuns n'hésiteront pas à s'en défendre, brandissant l'argument partial que le classement n'est pas fiable et que les initiateurs de cette étude ne «gobent» pas la ville de Sidi Abderrahmane. Que les indices mis en place pour déterminer laquelle des villes est vivable ne sont pas crédibles…
Sauf qu'il serait amusant de faire un tour à travers les artères de la médina d'Alger pour se convaincre de l'anarchie des transports – privés surtout – ; des travaux viciés qui jalonnent nos espaces publics ; des services publics qui travaillent au rabais non sans flirter avec le médiocre ; de la mission de l'Epic Arts et Culture dont les spectacles sont confinés dans le «chtih oua r'dih» au détriment des initiatives pour enfants ; de notre environnement qui pâtit de notre incivisme et de nos quartiers poussiéreux à longueur d'année – excepté dans les sites huppés de la capitale – ; d'une ville dont 19 communes ont les pieds dans l'eau, mais le dos face à la mer ; de nos hôpitaux surchargés et inhospitaliers ; de nos espaces verts supprimés au profit du gargantuesque béton, à l'image du bois du lieudit Les Sources, qui soulève présentement la grogne des résidants, sans oublier la vaine contestation des habitants de la cité du «Bois des pins», en 2011, pour empêcher la construction d'un parking sur une zone boisée.
Et faisons l'impasse sur le squat de l'espace public par le négoce envahissant de l'informel, devant lequel les pouvoirs publics ferment les yeux. Mais «David à qui lis-tu tes psaumes ?» (Liman taqraâ Zabourak ya Daoud ?). L'on ne daigne, comme d'habitude, sortir de nos gonds qu'à l'approche d'une manifestation politique, culturelle ou suite à une catastrophe pour se rendre compte que rien ne va plus... On commence alors à s'escrimer, en mobilisant les Epic avec leur armada. Une fois les lampions éteints, on renoue avec nos vieux réflexes. On rentre en hibernation dans une cité qui peine à se hisser au rang digne d'une mégalopole.


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