Photo : Slimen S.A. Au dernier jour de leurs épreuves, les candidats de certaines filières littéraires, en dépit de leur sentiment d'avoir bâclé l'épreuve de maths jugée complexe et difficile, se sont montrés soulagés, non seulement par rapport à l'appréhension de cet examen mais aussi au comportement de certains surveillants qui n'ont pas tenu compte de leur état psychologique. La chariâ a été hier la dernière épreuve des filière lettres et philosophie. Deux sujets qualifiés d'abordables, accordant aux postulants l'opportunité pour rattraper les notes qu'ils avaient ratées en maths. Les épreuves des filières scientifiques, langues et gestion, prendront fin aujourd'hui. De l'avis des certains candidats, l'approche et la nature des questions, allusion faite aux question pièges, n'augurent pas un taux appréciable de réussite. Pour les filières scientifiques, maths techniques et gestion, les sujets ont été une épreuve au sens propre du terme. D'ailleurs aucun candidat n'a fait part de facilité à résoudre les sujets proposés. «Confiants, les premiers jours certes, mais nous ne le sommes plus aujourd'hui», regrettent certains candidats, estimant que les chances de réussite s'amenuisent étant donné le faible coefficient des matières secondaires par rapport à notre spécialité. Pour les candidats des filières littéraires, la tendance s'est nettement inversée. Déçus au deuxième jour des épreuves, par les questions pièges introduites dans le sujet des maths, certains candidats ont repris confiance les deux derniers jours. A l'exemple des filières lettres et philosophie. «Nous avons eu trois sujets au choix : le problème et la problématique, la langue et la pensée, et la logique. Nous sommes satisfaits de notre travail», ont estimé certains candidats. Même écho auprès des postulants en philosophie. Ils ont achevé les épreuves sur une note d'optimisme. Ils espèrent obtenir la moyenne qui leur permettra d'opter pour la filière de leur choix. Les candidats n'ont pas manqué de relever que le dispositif renforcé de surveillance a été à l'origine de la pression pesant lourdement sur leur état psychologique. Au centre d'examen El Idrissi (place du 1er-Mai), les postulants dénoncent le refus des responsables de ce centre de laisser une candidate libre, accusant un retard de 15 minutes, de rejoindre la salle d'examen. « Pourtant la convocation remise à chaque candidat précise que le retard ne doit en aucun cas dépasser 30 minutes. «Un retard, logiquement rattrapable, m'a valu l'exclusion du plus important examen de ma vie», regrette la concernée résidant à Kouba et justifiant ce retard par le bouchon occasionné à Ruisseau en raison des travaux du tramway. Le même sort a été réservé à une candidate non-voyante. Accompagnée de sa mère, cette déficiente visuelle a été contrainte de rebrousser chemin, en pleurs, sans qu'on daigne entendre les explications de ce retard, malheureusement toléré, selon des témoins oculaires, pour d'autres candidats.