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La caravane de la solidarité (3e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 03 - 2004

Résumé de la 2e partie Le DC 4 des parachutistes atteint le lieu de la catastrophe et le survole plusieurs fois à basse altitude. Il pense qu?il n?y pas de survivants?
Il y a un petit silence, à la radio. Puis le commandant des parachutistes répond : «Ecoutez, mes hommes sont prêts à sauter et moi aussi. Mais les arbres font cinquante mètres de haut. Il y aura des dégâts. Et une fois que nous serons en bas, qui viendra nous sortir de là ? Combien de temps faudra-t-il attendre ? Notre mission est de sauver des vies humaines. Si je pensais qu?il y a des survivants, je n?hésiterais pas une seconde? mais prendre un tel risque pour enterrer des morts?»
Après une hésitation le commandant ajoute : «De toute façon, je suis sous vos ordres. C?est à vous de décider?»
José Carlos hésite un instant, et prend une décision difficile. Pour ne pas risquer de nouvelles vies humaines, il donne l?ordre aux parachutistes de revenir à la base. Et il décide de recourir à un moyen plus lent, mais infiniment moins dangereux : une expédition qui se posera en hydravion sur le fleuve le plus proche de la catastrophe.
Bien entendu les journaux publient aussitôt cette information.
Or, parmi les victimes de l?accident, figurent quelques hautes personnalités brésiliennes dont les familles s?indignent avec violence.
«Une erreur vient d?être commise, proclame un éditorialiste. Qui peut prétendre avec certitude que personne n?a survécu à la catastrophe ? Il est fort possible qu?en ce moment, des survivants continuent à lutter et soient exposés à mourir de faim à bref délai, pendant que les responsables hésitent ou retardent l?expédition dans on ne sait quelle intention.»
Dans les heures qui suivent, José Carlos voit les bâtiments de l?aéroport envahis par la foule. Des pancartes surgissent comme par enchantement : «Assassins», «Donnez-nous des avions».
Parmi ces manifestants il y a de tout : ceux qui en font une exploitation politique, ceux qui sont toujours prêts à manifester pour n?importe quoi et aussi ceux qui croient à la cargaison de diamants. José Carlos essaie de parlementer avec la foule. Des vitres sont brisées, des femmes hystériques lui promettent la mort et l?une d?elles lui lacère le visage.
Mais ce n?est pas le pire. Le malheureux José Carlos apprend qu?un homme politique, dans l?intention d?atteindre l?épave avant lui, met sur pied une seconde expédition dont le recrutement hâtif et sans contrôle, risque de lancer dans la jungle une petite armée de brigands !
Dans sa somptueuse demeure, l?homme qui pense à exploiter l?affaire du Président s?appelle Ademar de Baros. Il a cinquante et un ans, il est père de famille et théoriquement médecin. En fait, c?est un homme d?affaires habile et pourri d?ambition. Son titre de membre de l?Académie nationale de médecine ne lui suffit pas. Son usine de chaussures ne lui suffit pas. Ses conserveries ne lui suffisent pas. Les bijoux qui ruissellent aux oreilles, au cou, aux poignets de sa femme, ne lui suffisent pas. Le parti qu?il a fondé, le Partito démocratico do Brazil, ne lui suffit pas. Pas plus que ne lui suffit pas d?être réélu en 1947.Et d?administrer sa ville jusqu?en 1950. Il aspire à une plus haute carrière politique. Son ambition le porte à briguer la présidence de la démocratie brésilienne dont les élections sont relativement proches.
Ademar de Baros prépare justement sa campagne électorale en diffusant un slogan : «Le pays a besoin d?un manager». Il pense que l?affaire du Président va lui permettre de prouver ses qualités de manager. Il convoque les journalistes et déclare qu?il prend la décision d?organiser une expédition à ses frais. Sa popularité s?accroît instantanément d?une façon énorme. (à suivre...)


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