Mises en garde Lors de la conférence de presse, organisée, hier dimanche au siège du Cnes à Alger, Meziane Mériane a déclaré : «Les enseignants peuvent observer des arrêts de cours, une grève de la faim et même boycotter le baccalauréat.» «Si la tutelle montre un signe de sincérité, nous pourrons envisager de ne pas recourir à la grève», a affirmé Meziane Mériane contacté par notre rédaction. «Dans le cas contraire, le recours à la grève reste imminent, mais cela sera décidé lors du conseil national extraordinaire du 13 mai», a ajouté le coordinateur du Conseil national autonome des professeurs de l?enseignement secondaire et technique (Cnapest). Il a, par ailleurs, précisé que «la proposition faite par le Cnapest et la Fédération des parents d?élèves, concernant la tenue d?une seconde session du bac est liée essentiellement au rejet définitif du rachat». «Même si la proposition pour une seconde session est actuellement à l?étude au niveau de la chefferie du gouvernement, cela n?empêchera pas la protestation», a relevé Mériane. Il faut rappeler qu?il a animé, dimanche dernier, une conférence de presse, au siège du Cnes à Alger, où il a déclaré : «Les enseignants peuvent observer des arrêts de cours, une grève de la faim et même boycotter le baccalauréat.» L?option de reprendre le mouvement de protestation a été décidée et approuvée à l?unanimité par les délégués de 31 wilayas, le 29 avril dernier, lors du conseil national ordinaire. Et pour cause, le coordinateur national a dénoncé «la lenteur dans l?application de l?accord signé avec le ministère de l?Education, le 8 décembre dernier, en échange du gel de la grève et contresigné le 23 décembre de la même année». Il a, également, parlé de représailles contre les délégués du Cnapest et fustigé le comportement de certains directeurs d?établissement, comme il a dénoncé l?interpellation par la police du coordinateur de la wilaya d?Oran et enfin réclamé une seconde session du baccalauréat. Meziane Mériane a noté, lors de cette conférence, que «c?est la tutelle qui n?a pas respecté le PV contresigné le 23 décembre 2003». «Elle devra assumer la responsabilité de ce boycott», a-t-il averti. Si le retour à la grève s?avère imminent, l?examen du baccalauréat pour la session 2003-2004 sera véritablement compromis, puisque la date du 26 juin n?est pas loin.