La commune d'Adekkar est perchée à quelques 1 200 mètres d'altitude. De ce côté de l'Akfadou, le froid n'est pas un vain mot. En hiver, les populations locales, quoique habituées, sont contraintes de faire face à un froid glacial. Pour se réchauffer, pas d'autre choix que de se ruer vers la forêt mais aujourd'hui le déboisement constitue un autre danger au point où les Conservations des forêts sont toujours sur le qui-vive. Entre les deux, les citoyens doivent se chauffer mais comment faire ? «C'est une autre question qui est loin d'être résolue dans la commune d'Adekkar», a encore avoué le premier responsable. On continue, a-t-il soutenu, à faire usage de la bombonne de gaz acheminée à partir d'Akbou, Béjaïa et Yakouren. Quant au gaz de ville, le projet de raccordement des habitations traîne, Ia phase d'étude n'est qu'à 90% de son achèvement, selon les explications fournies par Samir Belaïd. «Des promesses nous ont été faites dernièrement par les services concernés au niveau de la wilaya de Béjaïa. Initialement, le projet devrait voir le jour avant l'année en cours», a noté le P/APC d'Adekkar. La wilaya de Béjaïa reste toujours à la traîne en matière de raccordement des habitations en gaz de ville. En attestent les différents mouvements de protestation enregistrés dans les différentes contrées de la wilaya durant la saison hivernale précédente. Même si une volonté de rattraper le retard est fortement affichée, il n'en demeure pas moins que de nombreuses difficultés sont là pour rappeler que des mesures sont à prendre en urgence. Le taux de pénétration des foyers en gaz de ville, que ce soit dans la zone urbaine ou la zone rurale, est estimé officiellement à moins de 50% dans cette wilaya.