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Une ville, une histoire
Le sorcier de la rue de la Lyre (6e partie)
Publié dans Info Soir le 06 - 03 - 2006

Résumé de la 5e partie n A Alger où il vit depuis quelque temps, Omar découvre l?engouement des gens pour la sorcellerie?
Il se rend chez des sorciers et, sous prétexte de consulter, étudie leur manière de procéder, les interroge sur les produits qu?ils utilisent. Cette «formation» rapide, achevée, il se met à la recherche d?un local.
Il finit par en trouver un, pour un loyer intéressant. En fait, il s?agit d?une pièce de trois mètres sur quatre : c?est étroit pour y vivre à la fois et y travailler, mais Omar sait l?arranger. Au moyen d?un rideau, il la divise en deux, le plus petit espace, c?est pour sa vie privée : il y dispose un fourneau, une meïda, une vieille commode qu?il achète au marché aux puces, et où il range à la fois ses vêtements et ses ustensiles de cuisine, ainsi qu?un matelas, qu?il déroule la nuit, pour dormir.
L?autre moitié est réservée au «travail» : il n?y met qu?une grande natte, une petite table sur laquelle il entassera ses «livres», son encrier et sa plume, pour écrire des talismans. Sur une étagère, il aligne les fioles contenant les «produits magiques» : l?assa foetida, qadran, le benjoin, les parfums à brûler et bien d?autres choses. Il trouve, toujours aux puces, des tableaux ésotériques représentant des objets magiques, notamment un grand ?il, entouré d?un serpent. En guise de fenêtre, il n?y a qu?un trou d?aération : Omar le recouvre d?un rideau, pour accentuer la pénombre, donc l?ambiance de mystère.
En guise d?éclairage, il utilisera un quinquet et des bougies : les ombres reflétées sur les murs impressionneront les clients? Sur la porte d?entrée, il dessine, au henné, un ?il : c?est en quelque sorte l?enseigne qui le désignera comme sorcier et lui attirera les clients. Il quitte son travail et s?installe.
Dès le premier jour, il reçoit la visite de deux femmes, que l??il, dessiné sur la porte a attirées.
«Venez chez cheikh Omar, s?écrie-t-il, il connaît l?art d?exorciser les démons, il sait faire naître l?amour dans les c?urs transis, terrasser les ennemis et les envieux, rompre les charmes, marier les vieilles filles !»
Et, à la flamme vacillante des bougies, il fait des incantations, puis rédige deux talismans dont le secret, soutient-il, lui a été transmis par son père, le «grand cheikh Al-Arbi», de la zaouia X? Quand il a fini et qu?il remet les talismans, les femmes lui demandent sa «part», c'est-à-dire son salaire.
«Je ne prends pas de salaire, dit-il, mais juste une gratification, pour que le talisman ait de l?effet.»
La «gratification», c?est le melh al-yad, littéralement «le sel de la main», sans laquelle aucun acte magique ne pourrait avoir de l?effet : il peut s?agir d?un don en nature, comme cela se fait souvent dans les campagnes, ou alors de l?argent.
Les deux femmes lui donnent de l?argent : c?est presque l?équivalent de ce que lui donnait le gargotier pour un mois de travail !
Et le bruit se répand comme une traînée de poudre : le fils du cheikh Al-Arbi, de la zaouia X, vient de s?installer dans le quartier?Des gens prétendent avoir entendu parler de ce cheikh ? en fait une invention de Omar ? qui aurait opéré des miracles et qui possédait la science de la magie et de la démonologie, l?art d?appeler les djinns et de les soumettre à sa volonté. Un art dont le fils a, naturellement, hérité? (à suivre...)


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