Les pertes subies par les éleveurs sont déjà estimées à 200 millions de dollars. Des milliers de familles sont en train de perdre leur gagne-pain. Les pouvoirs publics doivent réagir. Les pertes subies par le secteur de l?élevage de volaille, à cause de la menace de la grippe aviaire, sont estimées, selon la coordination nationale des professionnels de l?aviculture mise en place récemment, à 200 millions de dollars. Des pertes qui risquent de connaître une augmentation si la situation ne s?améliore pas. Selon la même source, la filière compte 150 000 emplois directs et environ 400 000 emplois indirects, dont une bonne partie est déjà perdue et l?autre menacée de connaître le même sort. La production annuelle est de 300 millions de poulets et répond suffisamment aux besoins du marché local en viande blanche et ?ufs. Le coordinateur de l?Association des professionnels de la filière a indiqué à la presse que pas moins de 150 000 familles rurales sont menacées par les répercussions néfastes de la grippe aviaire. Un problème réel qu?il faut impérativement prendre en charge et dans les meilleurs délais.