Forces de sécurité en alerte quasi maximum, dispositif «sans précédent» : police et services de renseignement britanniques sont sur les dents à l'occasion de la visite du 18 au 21 novembre du président américain George W. Bush, attendu par les anti-guerre. Plus de 5 000 policiers ont été mobilisés pour la visite d'Etat de George W. Bush à Londres, le premier président américain à séjourner à Buckingham Palace depuis Woodrow Wilson en 1918. Les forces de sécurité sont en état d'alerte quasi maximum, selon la BBC. Le niveau d'alerte est passé d' «important» à «général grave». Il n'y a pas de menace spécifique ou immédiate, mais des informations concernant des membres du réseau Al-Qaîda en Afrique du Nord. Le ministère de l'Intérieur se refuse à tout commentaire, mais précise qu'en cas de menace terroriste spécifique, la population serait alertée. Les forces de sécurité devront également composer avec les dizaines de milliers de manifestants anti-guerre qui ont prévu plusieurs actions. Les pacifistes organisent une grande manifestation dans la capitale jeudi. Ils exigent de défiler le plus près possible de George Bush qu'ils qualifient de «criminel de guerre», en faisant passer leur défilé devant le Parlement et sur Whitehall, l'avenue des ministères.