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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
La bête du Gévaudan (4e partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 12 - 2007

Résumé de la 3e partie n La bête continue son carnage. En dépit des battues organisées sur tout le territoire du Gévaudan, on n'arrive pas à la retrouver.
Le 15 janvier 1765, à la Bastide de Lastic, une fille de vingt ans se retrouve dans son jardin à répandre du fumier. La jeune fille, Catherine Boyer, travaillait durement, mais elle avait l'oreille fine. Elle a entendu le petit bruit et s'est retournée.
— C'est toi, Pierre ?
Comme personne ne répond, elle se remet au travail. C'est alors, que venant, subrepticement, quelque chose de lourd la plaque sur le sol. Elle se retourne et crie :
— La bête !
Sans perdre de temps, la bête lui érafle le crâne et lui ronge une oreille, mais la vaillante fille se retourne aussitôt, et en dépit de la douleur, elle l'empoigne par une patte.
— Sale bête !
Elle parvient à la renverser et la bête, surprise, s'enfuit aussitôt. Catherine, sans perdre de temps, se rend à l'hôpital où on va la soigner.
Cependant, les attaques n'allaient pas cesser, au contraire, elles allaient reprendre crescendo, plongeant la région dans le désarroi.
Le 23 janvier, entre Julianges et Lorcières, une femme de vingt-cinq ans, Jeanne Tanavelle, rentrait chez elle dans son village. Brusquement, au moment où elle allait quitter la piste pour rentrer au village, elle se sentit attaqué.
Elle a dû crier, mais comme il commençait à faire sombre et qu'il faisait froid, personne ne l'a entendue. On trouvera un couteau dans sa main, avec lequel elle a essayé de se défendre, en vain. La bête lui a finalement tranché la tête et l'a emportée avec elle. Le corps a été retrouvé, à demi enterré : on l'enleva et on procéda à l'enterrement. Le lendemain, d'après les témoignages, la bête est revenue sur les lieux : après avoir cherché le corps, elle s'est mise à hurler une partie de la nuit. Malheureusement, le capitaine Duhamel n'était pas là pour poster des dragons dans les buissons !
Le lendemain, la bête ne semblant plus craindre personne, saute le mur d'une ferme.
— La bête ! La bête !
Mais la bête, bousculant tout le monde sait ce qu'elle veut. C'est un bébé de quelques mois qu'elle cueille au berceau !
— Elle l'emporte ! Elle l'emporte !
On appelle à l'aide, on prend des fourches et on essaye d'attraper la bête. En vain. Elle a disparu, dans la nuit, avec sa proie !
L'émotion est à son comble. Le roi annonce qu'il versera une récompense de 6 000 livres à qui tuerait la bête et ramènerait comme preuve sa fourrure. A cette récompense, s'ajoutent de nombreuses autres offertes par les régions touchées : le diocèse de Mendes a promis 200 livres à qui tuerait la bête, 200 pour celui de Vivuers, 1 000 pour l'évêque de Mendes, 2 000 pour les états généraux du Languedoc, etc. Cela faisait presque un total de 10 000 livres, ce qui représentait à l'époque une petite fortune…
La chasse était ouverte… Mais qui pensait tuer une bête qui venait, commettait un carnage puis se dérobait ? (à suivre...)


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