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Au coin de la cheminée
La rekba du sergent (16 e partie)
Publié dans Info Soir le 14 - 12 - 2008

Résumé de la 15e partie n Kassi est reconnaissant envers le lieutenant qui vient de lui sauver la vie, confirmant la réciprocité de leur amitié...
A la veillée, les deux camarades s'entretinrent de longues heures, ne pouvant se lasser de raconter le danger qu'ils avaient couru et dont ils étaient si heureusement sortis. Kassi, à chaque instant, baisait la main puissante qui l'avait sauvé : «Mourir d'une balle, disait-il, bono ! mais mourir étranglé comme une souris par un chat ! macache !»
Dans sa joie, sachant que le bienfait attache surtout le bienfaiteur, il devint plus expansif. Il se décida à faire l'aveu de son serment de tuer un général pour venger son fils : «La guerre finirait, disait-il, qu'il me faudrait néanmoins ma rekba ; j'irai en Prusse et je tuerai leur empereur !»
Le lieutenant souriait doucement au verbiage du vieux Kassi ; il pensait qu'il déménageait un peu, en raison de la secousse reçue : «Jamais, disait-il, tu n'arriveras jusqu'à ton général. Les chefs de nos ennemis ne se font pas héroïquement et sottement tuer comme les nôtres. Ils restent sur les hauteurs, dans les. châteaux ou les clochers, pendant que leurs troupes marchent en avant. Enfin, nous verrons !»
— «Oui, disait le tirailleur, nous en tuerons un quand même. Maintenant, nous sommes deux. Tu es de ma famille. D'après nos coutumes, tu peux, pour le compte de la karouba, exercer la rekba. Va, mon fils, avec ton œil d'aigle, un jour, dans la bataille, tu verras le ‘'jenninar'' et si tu le vises, il est mort.»
Malgré ces prédictions, le jenninar restait toujours invisible. La guerre tirait à sa fin. Paris allait céder, et l'armée de l'Est, crevant de faim, de maladie et de froid, était peu à peu acculée par ses vainqueurs aux passes du Jura.
Le bataillon de nos amis, composé d'hommes de la montagne, habitués au froid, résistait mieux à la misère que le reste de l'armée. Avec quelques pièces d'artillerie, encore pourvues de leurs attelages, il était continuellement d'arrière-garde, et les deux frères, c'est ainsi qu'ils aimaient à se nommer, eurent maintes occasions de se distinguer.
La tête de l'armée, refoulée par des masses sans cesse augmentantes, passait déjà la frontière suisse. Quelques retardataires, plus énergiques et moins fatigués, appartenant à des corps divers, faisaient le coup de feu avec l'avant-garde prussienne. Ils profitèrent de tous les accidents de terrain pour se défiler, tuant encore quelques-uns de ces ennemis exécrés. A leur tête, Kassi le manchot et le lieutenant de mobiles n'étaient ni les moins adroits ni les moins acharnés. Presque tout le bataillon imitait leur exemple, bien qu'il fût réduit, par la campagne, aux deux tiers de son effectif. La plupart des survivants, atteints par la dysenterie ou la fièvre typhoïde, avaient à peine la force d'épauler : «Mais, disaient ces braves, nous sommes "fichus" ; autant mourir d'une balle, la face tournée du côté de l'envahisseur !»
Quelques artilleurs parvinrent même à mettre une pièce en batterie et envoyèrent le reste de leurs obus à l'ennemi, dont les masses profondes se montraient dans les défilés, en arrière de la ligne des tirailleurs. (à suivre...)


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