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Joseph-Antoine Bell : «Drogba a raté un penalty, et après ! Messi et Ronaldo en ratent aussi»
Publié dans Le Buteur le 15 - 02 - 2012


«La Zambie est un beau champion»
Consultant pour RFI durant la Coupe d'Afrique des nations 2012, Joseph-Antoine Bell livre son analyse de la finale qui a vu la Zambie s'imposer devant la Côte d'Ivoire (0-0, 8 à 7 tab). Pour l'ex-gardien des Lions Indomptables, c'est plus le collectif des Eléphants que ses individualités qui a failli dans ce tournoi.
L'Afrique s'est réveillée lundi avec un nouveau champion, la Zambie, un beau champion !
La Zambie est un beau champion ! Elle a largement mérité ce qui lui est arrivé. Elle l'a provoqué en allant chercher ce titre. Et elle l'a eu.
Au-delà de la finale, elle l'a mérité depuis le début de la compétition.
Elle le mérite sur tout ce qu'elle a fait. Elle l'a bien fait et on l'a toujours dit. Elle a toujours su ce qu'elle devait faire et elle a tenté de faire ce qu'elle avait prévu. Elle l'a assez souvent réussi, y compris en finale.
C'est la victoire de la continuité. On rappelle que sur les vingt-trois Chipolopolos, seize étaient là en 2010 et treize en 2010. Ces joueurs se connaissent sur le bout des doigts.
Oui. Mais ils ne sont pas les seuls. Cela ne peut pas être la seule raison de leur succès…
Mais ils jouent davantage ensemble que les Ivoiriens. Ils participent au CHAN ou à la Coupe de la COSAFA (Coupe sous régionale). C'est un plus !
Cela peut les aider mais ce n'est pas ce qui a défavorisé les autres. Chacun doit pouvoir s'adapter à sa propre situation et ne pas vivre par procuration. Il ne faut toujours copier des solutions pour les calquer chez soi. Il faut savoir qui on est et vivre par rapport à soi-même.
On avait parlé d'une opposition dans cette finale. Y a-t-il un style zambien ?
La Zambie a construit son succès alors que la Côte d'Ivoire était plus puncheur. Avec ses individualités, elle pouvait faire la différence à tout moment. Elle peut cependant jouer différemment mais cette fois-ci, c'est ce qu'elle a présenté.
La Côte d'Ivoire a manqué son match. Est-ce de sa faute ou à cause de la Zambie ?
Je pense que la Côte d'Ivoire a manqué son match, au contraire des Zambiens, tout en ressemblant un peu à ce qu'elle a fait durant le tournoi. Mais ce match-là, elle l'a beaucoup moins joué que les précédents où nous disions déjà qu'il manquait du jeu à cette équipe.
Au cours de cette finale, les vedettes et les joueurs d'expérience ont failli. Drogba, Kolo Touré et Gervinho ont manqué leur tir au but. Etait-ce un signe ?
Non. Je ne leur ferais pas le reproche d'avoir manqué un penalty. Cela arrive. Si on en parle là, pourquoi ne pas se souvenir que face à la Guinée équatoriale Drogba avait vu son tir arrêté ? Mais la Côte d'Ivoire avait gagné 3-0, et il avait marqué deux buts. On peut manquer une occasion dans un match et en transformer d'autres. Le vrai problème des Eléphants est de savoir pourquoi ils ne se sont pas créé de véritables occasions pour pouvoir gagner son match. Alors que l'équipe a des joueurs avec un talent qui permet d'espérer cela.
La Côte d'Ivoire doit-elle continuer à mettre l'ouvrage sur le métier avec le même groupe, le même entraîneur et les mêmes méthodes ?
On ne peut pas aujourd'hui affirmer qu'il faut tout garder et repartir dans la même direction et avec les mêmes méthodes. Il faut forcément corriger quelque chose mais nous ne sommes pas responsables de cette formation pour leur dire ce qu'il y a à corriger et encore moins publiquement.
Didier Drogba a-t-il raté sa Coupe d'Afrique des nations ?
Je ne le crois pas. Il a raté un penalty mais Messi ou Ronaldo les manquent aussi. Je crois que l'équipe de Côte d'Ivoire a plus failli que ses individualités.
Drogba a disputé deux Coupes du monde éliminé au premier tour, quatre phases finales de CAN sans la gagner. Peut-il continuer jusqu'à la CAN 2013 et jusqu'au Mondial 2014 ?
La prochaine édition est déjà pour 2013. Ceux qui ont raté cette compétition ou qui ont l'ambition de la gagner peuvent rapidement se ressaisir et se réorienter sur celle-là, et peut-être garder l'espoir de la remporter.
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Le président Ouattara console Drogba en larmes
Le président de la République a usé de tout son tact pour réarmer moralement Didier Drogba inconsolable plusieurs heures après le match. Que se passe-t-il dans la tête de Didier Drogba ce lundi 13 février 2012 lorsque le président de la République, Alassane Ouattara, apparaît au restaurant de l'hôtel des Eléphants à 1h20 ? A son penalty raté ? A son avenir en sélection ? A la suite de sa carrière ? A la réaction des Eléphants face à son penalty raté ? Sans doute à tout cela à la fois. La tête contre le mur, la main cachant le visage, le capitaine de la sélection nationale pleure à chaudes larmes, laissant apparaître une profonde détresse. Le chef de l'Etat tente de le calmer en trouvant une justification à la défaite de l'équipe. «C'est le jeu. Vous avez bien joué, mais la malchance a surpassé le jeu», explique-t-il. Didier Drogba l'entend-il ? Il reste scotché au mur, un peu comme s'il ne voulait pas que l'on voie ses larmes. Il finit par s'asseoir à la table du président de la République, où sont également installés la Grande chancelière de l'Ordre national, Henriette Diabaté, le président de la Fédération ivoirienne de football, Sidy Diallo, l'entraîneur national, François Zahoui. Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, est, lui, assis à une table juste à côté, en compagnie des autres joueurs. Tout le monde essaie de consoler le capitaine des Eléphants. Le président Ouattara d'abord ; Charles Konan Banny, ensuite ; Henriette Diabaté, enfin. Mais rien n'y fait. Drogba est assis, une main sous le menton, le regard perdu, s'essuyant de temps à autre les larmes de l'autre main. Membres de l'encadrement, joueurs, délégation présidentielle, tout le monde est dans la salle, les yeux tournés vers le joueur de Chelsea. Qui, à un moment donné, sort de la salle pour y revenir près d'un quart d'heure plus tard, mais avec, toujours, son air triste. «Qu'est-ce qu'on fait ? On va manger alors», suggère le chef de l'Etat, en riant. Entre temps, Emmanuel Eboué, absent au début, arrive, fait l'accolade à son capitaine, lui murmure quelque chose à l'oreille et va prendre place. Il est suivi de Yaya Touré à qui Drogba fait une place sur sa chaise. Le joueur de Manchester City, qui chuchote quelques mots à son camarade, a lui aussi l'air triste. A 1h40, le repas est servi. Drogba revient du buffet avec une assiette contenant une brochette de viande et un morceau de poulet. Il se verse la moitié d'une petite bouteille d'eau minérale et verse l'autre moitié à Kolo Touré, assis à la même table que le président de la Côte d'Ivoire. Un moment, il échange quelques mots avec le président de la République. Apparemment, il va mieux. Alassane Ouattara peut alors s'adresser à toute l'équipe.
Des milliers d'Ivoiriens acclament les Eléphants à leur retour
Des milliers de supporters attendaient autour de l'aéroport les Eléphants, accueillis dans l'après-midi à leur descente d'avion par le président Alassane Ouattara et son épouse Dominique Ouattara, dans une ambiance de fête. M. Ouattara a exprimé «toute (sa) fierté» pour «notre grande équipe nationale», après son «parcours sans faute» (0-0 ap, 8 tab à 7). «Nos compatriotes sont fiers de vous, bravo à vous !», a-t-il lancé sous les vivats. «Nous n'avons pas eu de chance et de ce fait la coupe nous a échappé», mais «ce n'est que partie remise», a-t-il assuré, se disant certain d'une victoire ivoirienne à la prochaine CAN en 2013 en Afrique du Sud. Sur un air de fanfare, le Premier ministre Guillaume Soro et de nombreux officiels, militaires, chefs religieux et traditionnels, entouraient les joueurs et leur capitaine Didier Drogba, qui a raté un pénalty à la 70' du match. Ce lundi a été décrété férié par les autorités pour le retour de l'équipe, qui a ensuite traversé la ville dans un interminable cortège. Une foule de supporters, vêtus du maillot orange de l'équipe, chantaient et dansaient le long du parcours, parfois hissés sur des arbres ou des monuments. «On n'a pas gagné, on s'en fout !», entonnaient de nombreux jeunes, tandis qu'on apercevait des pancartes reprenant la devise «Découragement n'est pas ivoirien». Le pays a été déchiré par une crise politico-militaire (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3 000 morts, épilogue d'une décennie de tourmente, et le pouvoir comptait sur une victoire pour accélérer la «réconciliation».
Les plus belles phrases de la CAN
La CAN-2012, remportée dimanche par la Zambie face à la Côte d'Ivoire (0-0 ap, 8-7 tab), a été agrémentée de quelques perles.
Amour : «Ma première CAN, c'est une belle aventure. C'est comme la première fois avec une femme, votre cœur commence à battre plus fort. C'est bien d'expérimenter ça à mon âge.»
Le sélectionneur du Gabon Gernot Rohr (58 ans) en jeune premier.
Culot : «On a fait deux grands matches mais on a zéro point. La Côte d'Ivoire n'a rien montré. Le Burkina Faso est le vainqueur moral.»
Paulo Duarte, sélectionneur des Etalons qui quitteront le tournoi sur un bilan calamiteux (trois défaites).
Suffisance : «On a sous-estimé l'adversaire. Il y en a pas mal qui ne couraient pas contre la Zambie. Dans leur tête, peut-être qu'ils se sont dit : Ce n'est que la Zambie.»
Le défenseur sénégalais Souleymane Diawara.
Rempart : «Bien sûr, dans le monde du sport, dès qu'il y a un problème, on tape sur le coach. Le coach se met d'habitude devant nous pour prendre les coups, là c'est nous qui allons nous mettre devant lui.»
Le capitaine du Sénégal Mamadou Niang s'offrant - en vain - en bouclier humain.
Certitude : «Je ne démissionnerai pas, c'est clair. La seule certitude que j'ai, c'est de continuer.»
Amara Traoré, quelques jours avant d'être limogé de son poste de sélectionneur du Sénégal à l'issue de trois défaites.
Maths : «Quand tu expliques que 1+1=2 et que 2+2=4, on t'explique que ça fait 5 aussi. Je n'ai pas la prétention de détenir la vérité, mais quand je ne suis pas d'accord avec quelqu'un, je donne mes arguments.»
Rolland Courbis, entraîneur consultant, réglant ses comptes avec l'encadrement du Niger.
Coaching : «Le coaching gagnant avec Diabaté ? C'est une invention de journalistes. Si on savait qu'un joueur marquerait en le faisant entrer, on le ferait entrer plus tôt.»
Alain Giresse, sélectionneur du Mali.
Ego : «J'ai été l'unique attaquant du pays durant les six dernières années, ça montre bien que je suis le plus grand.»
L'attaquant ghanéen Asamoah Gyan, juste avant de plomber son équipe en ratant un penalty en demi-finale.
Faciès : «On me juge mal la première fois. Je suis blanc, j'ai les cheveux longs et dès qu'on me voit on pense que j'ai la grosse tête.»
Le «sorcier blond» Hervé Renard.
Fable : «Il y a l'histoire du corbeau et du renard, ‘'ce sont les favoris et nous n'avons rien à perdre''. C'est une stratégie.»
Le sélectionneur ivoirien François Zahoui à propos du chapeau de favori que veut lui faire porter son homologue Hervé Renard.


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