Malgré les avis contradictoires de quelques milieux, l'Algérie s'offre un peu de répit grâce au rapport du FMI. Pourtant, le Fonds monétaire passe pour être très austère sur les appréciations et les notations des santés financières des pays. Le dernier rapport de Bretton Woods est rassurant à plus d'un titre, surtout qu'il augure une reprise de la croissance algérienne. En principe donc, 2009, et surtout 2010, seront deux années de «dilettantisme» pour notre économie qui, faut-il le dire au passage, n'est pas totalement au beau fixe. On parle aussi de performance, ce qui est flatteur et élogieux en cette période où la LFC 2009 est en train de mettre le feu aux poudres chez les investisseurs locaux et étrangers qui la qualifient de «confusion ». Soit. Cela dit, le pétrole permet à notre économie de respirer mais, n'empêche qu'il ne faut pas dormir sur ses lauriers, car les exportations hors hydrocarbures restent un domaine très fragilisé par une conjoncture économique internationale chancelante.