La transsaharienne est en phase d'achèvement. Il ne reste que quelque 223 km à réaliser en territoire du Niger pour achever le projet de la transsaharienne, long de 4.600 km, a indiqué hier le ministre des Travaux publics Amar Ghoul. Lors de l'ouverture des travaux de la 52ème session annuelle du Comité de Liaison de la route Transsaharienne (CLRT), le ministre des TP a déclaré que «de l'ensemble du projet, il ne reste que 223 km à réaliser au nord du Niger pour parachever totalement cette route d'importance cruciale». Amar Ghoul était accompagné du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, des ambassadeurs des six pays concernés par le projet (Algérie, Mali, Niger, Nigeria, Tchad et Tunisie) ainsi que des représentants des entreprises et bureaux d'études liés au projet. D'après Amar Ghoul, «la partie du projet se trouvant sur le territoire algérien, soit 2.400 km, est totalement achevée et que le dernier tronçon entre In Guezam et la frontière du Niger (415 km) a été bitumé durant l'été 2009». Il a fait également savoir que sur le tronçon réalisé en Algérie, 350 km ont été aménagés en autoroute. Abdelkader Messahel a affirmé, de son côté, que «la priorité absolue a été accordée, par le Président de la République Abdelaziz Bouteflika, à ce projet qui offre des perspectives prometteuses, notamment aux plans économique, culturel et sécuritaire». Et d'ajouter que «la vision de l'Union africaine (UA), qui prolonge celle du NEPAD, accorde toute son importance à la Transsaharienne et partage l'ambition de tirer les régions de leur isolement dans cette partie de l'Afrique». Le ministre délégué algérien a également appelé les institutions financières présentes à la rencontre à s'impliquer dans la réalisation du dernier tronçon de 223 km, d'un coût de 180 millions de dollars, se trouvant au Niger et pour lequel une réunion se tiendra en mai prochain à Niamey, a fait savoir Abdelkader Messahel.