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Ouverture des Bourses en baisse sur déclarations de Moody's
Les agences de notation pèsent de nouveau sur les marchés
Publié dans Le Maghreb le 13 - 12 - 2011

Les déclarations de Moody's, hier matin, l'agence de notation financière jugeant insuffisantes les décisions prises lors du dernier sommet de Bruxelles pour juguler la crise de la dette, ont aussitôt affecté les Bourses européennes qui ont démarré la semaine en baisse. Francfort a enregistré un recul de 0,69%, Paris de 0,67%, Londres de 0,38%, Madrid de 0,8% et Milan de 0,5%. Vendredi, les marchés boursiers avaient pourtant adressé un satisfecit au sommet européen qui s'est soldé par un engagement des gouvernants, Royaume-Uni excepté, pour une plus grande discipline budgétaire en zone euro. Mais des voix se sont élevées durant le week-end pour critiquer un accord jugé a minima. "L'appétit pour le risque s'est amélioré vendredi", ont relevé les analystes de National Australia Bank. "Mais le sommet européen n'a pas donné de solution miracle et les investisseurs attendront cette semaine des précisions sur les mesures annoncées", ont-ils noté. Le dernier sommet "a été perçu positivement, à court terme, par les investisseurs", a aussi estimé Christian Parisot, analyste chez Aurel BGC. Mais le pacte budgétaire et les différentes annonces "seront-ils suffisants pour permettre un retour de la confiance des investisseurs en la zone euro?", s'est-il interrogé. "Le comportement des marchés s'annonce décisif cette semaine. De plus, dans les prochains jours, l'agence de notation S&P doit donner son avis. Le risque de dégradation des Etats de la zone et ensuite, en cascade de l'ensemble des institutions financières, est important", selon lui. A l'instar du chancelier autrichien Werner Faymann, beaucoup jugent en effet que cet accord manque de la "puissance" nécessaire pour remédier aux causes sous-jacentes de la crise. Alors que l'Union monétaire reste sous la pression de Standard & Poor's qui a annoncé son intention de se prononcer "aussitôt que possible" - au vu des résultats du sommet européen - sur les notes de quinze pays de l'Union monétaire, sa concurrente Moody's s'est déclaré peu convaincue. "L'absence de mesures (à Bruxelles) pour stabiliser les marchés sur le court terme signifie que la zone euro, et l'Union européenne plus largement, restent sujettes à de nouveaux chocs et que la cohésion de la zone euro demeure sous une menace persistante", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Moody's envisage donc toujours d'abaisser les notes souveraines des pays de l'Union européenne, une dégradation qui pourrait intervenir durant le premier trimestre 2012.
Aucun pays de l'Union monétaire ne semble donc à l'abri. En l'absence d'actualité macroéconomique, les investisseurs resteront focalisés sur les commentaires des agences et les déclarations des responsables européens face à une crise qui n'en finit plus de rebondir. De son côté la Bourse de Tokyo a terminé, hier, en hausse de 1,37%, avant la publication du communiqué de Moody's et l'euro baissait légèrement face au dollar.
Paris : le CAC 40 en baisse
La Bourse de Paris était en baisse, hier, dans les premiers échanges, fragilisée par l'annonce de Moody's qui estime que le sommet de Bruxelles n'a pas produit de résultat décisif pour sortir de la crise et envisage donc toujours d'abaisser les notes des pays de l'Union européenne.
Peu après l'ouverture, le CAC 40 cédait 0,91% à 3144,02 points.
Du côté des valeurs, le secteur bancaire avançait en ordre dispersé. BNP Paribas prenait 2,31% à 33,25 euros, Crédit Agricole 1,81% à 4,89 euros, mais Société Générale reculait de 0,59% à 19,44 euros. La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a assuré que "l'Etat ne mettra pas d'argent dans les banques françaises" estimant qu'elles pourraient faire face seules à leurs besoins de financement.
Axa cédait 0,85% à 11,08 euros. Standard and Poor's envisage de baisser la note de 15 assureurs européens, dont le français.
GDF Suez était en timide hausse (+0,45% à 21,41 euros). Le gouvernement a confirmé une augmentation du prix du gaz comprise "entre 4 et 5%" au 1er janvier.
La cotation du titre Areva était suspendue à la demande de la société. Le groupe devait adopter, hier, un plan d'action stratégique qui inclut notamment d'importantes suppressions d'emplois pour redresser sa situation financière difficile, dans un contexte détérioré par la catastrophe de Fukushima.

Londres en baisse, refroidie par Moody's
La Bourse de Londres était en baisse, hier, la méfiance ayant repris le dessus après le communiqué de l'agence Moody's confirmant la mise sous surveillance des pays européens malgré le dernier sommet de Bruxelles.
Dans les premiers échanges, l'indice Footsie-100 des principales valeurs perdait 42,33 points, soit 0,77% par rapport à la clôture de vendredi, à 5486,88 points. Selon David White de Spreadex, l'intervention de Moody's "a réactivé l'aversion au risque des investisseurs en pointant l'absence de solution nouvelle" à l'issue du sommet de la fin de semaine dernière. Comme souvent dans pareil contexte d'incertitude, les valeurs minières et bancaires étaient les premières affectées.
Du côté des premières, ENRC cédait 5,40% à 648 pence, Xstrata 3,10% à 980,10 pence et Kazakhmys 2,01% à 924 pence.
LLoyds Banking Group lâchait pour sa part 3,78% à 25,71% et Royal Bank of Scotland 3,62% à 21,19 pence. Les valeurs dites défensives tiraient en revanche leur épingle du jeu, à l'instar d'Imperial Tobacco (+0,55% à 2.363 pence) ou du laboratoire pharmaceutique GSK (+0,52% à 1.431,33 pence)
Francfort : le Dax mal parti
La Bourse de Francfort partait en nette baisse, hier, en matinée, inquiète des menaces que les agences de notation faisaient toujours planer sur la zone euro après le sommet européen.
Le Dax perdait 1,99% à 5867,58 points peu après l'ouverture, et l'indice des valeurs moyennes MDax était en baisse de 1,47% à 8639,45 points. "Le risque de dégradations des notes souveraines (des pays de la zone euro) est persistant", remarquaient les analystes de Commerzbank. Dans ce contexte morose, les valeurs financières allemandes étaient à la peine (Deutsche Bank -3,09% à 28,67 euros, Commerzbank -3,69% à 1,27 euros, Allianz -2,91% à 77,08 euros et Munich Re -1,82% à 93,27 euros). Bayer reculait de 2,36% à 46,25 euros. Le ralentissement actuel de la conjoncture à cause de la crise de la dette pèse sur les marges du géant allemand de la chimie-pharmacie, a reconnu son patron Marijn Dekkers dans une interview, tout en estimant que la crise était moins grave qu'en 2008.
ThyssenKrupp lâchait 2,39% à 17,58 euros, en dépit du fait d'avoir enfin réglé la question de l'avenir de ses chantiers navals civils, vendus au fonds britannique Star Capital Partners, pour un montant non dévoilé. Rares étaient les valeurs positives. Rheinmetall était l'une de celles-là: le groupe de défense prenait 0,1% à 34,31 euros sur le MDax, porté par une grosse commande de véhicules par l'armée australienne, selon la presse.
Suisse : le SMI en petite baisse après l'accord européen
La Bourse suisse était en petite baisse, hier, dans les premiers échanges. Les opérateurs sont toujours focalisés sur la crise dans la zone euro, dont ils espèrent maintenant une amélioration, après l'accord conclu vendredi.
Dans les premiers échanges, le SMI s'effritait de 0,07% à 5789,28 points, le SLI perdait 0,29% à 867,93 points, le SPI reculait de 0,16% à 5231,71 points.
Les cycliques étaient les plus mal orientées, à l'image de Sonova (1,7%), de Nobel Biocare (-1,2%) et d'Actelion (-1,1%). Swatch (1,1%), Richemont (-0,9%) et Adecco (-1,0%) reculaient également. ABB (-0,6%) a annoncé son intention de soumettre une offre publique d'achat (OPA) aux actionnaires de Newave Energy SA, au prix de 56,00 CHF par action,
Aux assurances, Swiss Re (-0,8%) reculait le plus. Le CEO Stefan Lippe va prendre sa retraite anticipée courant 2012, après trois décennies passées au sein du groupe. Swiss Life (-0,5%), ZFS (0,2%) et Bâloise (-0,5%) étaient également dans le rouge.
Parmi les bancaires, CS cédait 0,5% et UBS 0,4%. Julius Bär perdait 1,1%. La presse du week-end a rapporté que de nouvelles discussions avaient eu lieu en Suisse dans le cadre de la querelle fiscale entre les USA et la Suisse.
Roche (+0,8%) était un des rares titres à progresser (+0,8%). Le groupe de pharma a annoncé des résultats positifs dans l'étude de phase II du GA101 contre la leucémie. Le produit candidat fait preuve d'efficacité dans deux études de phase II chez des patients en rechute ou réfractaires avec lymphome non hodgkinien (LNH) indolent ou agressif. Credit Suisse a relevé la recommandation à "outperform" de "neutral" et l'objectif de cours pour le bon de jouissance à 180 (150) franc. Les autres défensives, comme Nestlé (-0,1%) ou Novartis (inchangée), stagnaient.
Transocean (+1,4%) figurait en tête de la liste des blue chips.
Sur le marché élargi, Cytos (+2,7%) a obtenu les voix supplémentaires nécessaires de ses créanciers obligataires pour valider la restructuration de son emprunt convertible obligataire (2,875%/février 2012). Elle a également communiqué avoir réussi à refinancer l'emprunt obligataire de 1,225 million franc dans le cadre d'un accord d'emprunt convertible obligatoire d'un même montant.
Schmolz + Bickenbach (+0,7%) a annoncé la prorogation de son financement par les banques. Le groupe a trouvé un accord avec un consortium bancaire international pour un volume de 875 mio EUR.
Perrot Duval (non négocié) a publié son chiffre d'affaires pour le 1er semestre 2011/12. Celui-ci est à peine supérieur au chiffre de l'année précédente. L'entreprise a enregistré une perte de son résultat net.
Tokyo : le Nikkei finit en hausse de 1,37% grâce à l'accord européen
La Bourse de Tokyo a terminé la séance, d'hier, en nette hausse de 1,37%, les investisseurs espérant une amélioration sur le front de la dette européenne après l'accord conclu au sein de l'Union européenne vendredi. A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a grimpé de 117,36 points à 8653,82 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a gagné de son côté 1,16%, prenant 8,57 points à 746,69 points.
L'activité a été très faible, avec 1,51 milliard d'actions échangées sur le premier marché. Après les hausses enregistrées vendredi sur les places financières européennes puis sur celle de New York, les opérateurs ont salué à leur tour, à Tokyo, l'accord européen conclu vendredi à Bruxelles prévoyant davantage de rigueur comptable.
Les valeurs bancaires ont été bien orientées, profitant d'un certain soulagement quant à la crise financière du Vieux continent: Mitsubishi UFJ Financial Group a repris 1,75% à 348 yens, Sumitomo Mitsui Financial Group 1,65% à 2.273 yens et Mizuho Financial Group 0,96% à 105 yens. Le premier groupe nippon de services financiers, Nomura Holdings, a bondi de 3,50% à 266 yens. Dépendant de la conjoncture mondiale susceptible d'être affectée par la crise européenne, les groupes sidérurgistes ont progressé: Nippon Steel de 3,13% à 198 yens et JFE Holdings de 3,60% à 1.525 yens. Pour les mêmes raisons, les fabricants d'électronique se sont un peu relevés, d'autant que l'Europe représente un marché important pour le secteur: Panasonic a rebondi de 1,73% à 706 yens, Sony de 1,28% à 1.423 yens, Sharp de 1,24% à 732 yens et Canon de 1,60% à 3.500 yens. Les constructeurs d'automobiles ont bénéficié quant à eux d'un projet gouvernemental, annoncé samedi, de réduire les taxes pesant sur l'achat de voitures : Nissan a gagné 1,46% à 697 yens et Mazda de 3,55% à 146 yens. Toyota a en revanche perdu 0,72% à 2.617 yens: le premier groupe nippon du secteur a dévoilé vendredi une prévision de bénéfice net annuel réduite de plus de moitié par rapport à celle publiée au mois d'août, à cause de l'impact du yen fort et des inondations de la fin de l'été en Thaïlande.


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