L'endettement extérieur fait débat en Algérie. Il est même sujet de polémique. Les uns et les autres y vont de leurs arguments. Les pour et les contre s'affrontent sur la question. L'endettement extérieur fait débat en Algérie. Il est même sujet de polémique. Les uns et les autres y vont de leurs arguments. Les pour et les contre s'affrontent sur la question. Au niveau du gouvernement, la question ne semble pas définitivement tranchée. Preuve en est les propos qui paraissent contradictoires entre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhelfa. En effet si Sellal paraît résolument contre l'endettement extérieur, puisque il lui préfère l'endettement interne, c'est loin d'être le cas de Benkhelfa. Ce dernier a, ainsi, livré sa vision avant-hier sur les ondes de la Radio nationale. Le premier argentier du pays a largement laissé planer le doute puisque, contrairement au Premier ministre, il n'a pas du tout écarté l'option de l'endettement extérieur. Abderrahmane Benkhelfa s'esten effet beaucoup plus exercé à justifierl'endettement tant interne qu'externe. « S'endetter pour bien utiliser cette dette, pour gagner et faire gagner de la croissance et de la dynamique économique. Une dette n'est pas une maladie, au contraire. Une dette bien utilisée est un instrument et un levier de croissance » aen effet martelé le ministre des Finances. Et de préciser davantage sa pensée : « Quel est le pays qui n'est pas endetté ? Quelle est l'entreprise qui n'est pas endettée ? La dette n'est pas un tabou.C'est l'usage de la dette à laquelle il fautfaire attention ». Des déclarations qui nelaissent plus aucun doute sur le penchant du ministre des Finances qui a presque plaidé ouvertement pour l'endettementextérieur. Benkhelfa a , ainsi, voulu délibérément dédramatiser cette option de recours aux marchés financiers internationaux pour financer la croissanceéconomique. Un message clair à tous ceux qui se sont ouvertement prononcés contre l'endettement extérieur en affichant leurs craintes de voir le pays revenir vers cette option qui a tant fait de ravages par le passé. Mais ces propos contrastent avec ceux prononcés par le Premier ministre qui a été, quant à lui, beaucoup plus catégorique s'agissant de l'éventualité du retour du pays sur les marchés financiers internationaux. « Nous n'allons pas recourir à l'endettement extérieur dans l'immédiat. Mais nous optons pour l'endettement interne. Nous allons lancer un emprunt obligataire national en avril avec un taux d'intérêt très élevé de 5% » a indiqué Abdelmalek Sellal au début du mois en cours lors de l'ouverture de la session de printemps du Parlement. Sellal mettait ainsi fin au débat qui faisait rage à propos de l'intention du gouvernement qui , pour faire face à l'amenuisement des ressources financières du pays suite à la chute des prix du baril de pétrole, de recourir à l'endettement extérieur. En somme, Sellal a écarté cette option puisque le gouvernement compte d'abord sur la mobilisation des ressources financières internes. Mais cela ne semble pas avoir mis fin au débat qui agite non seulement les milieux financiers mais aussi et surtout l'Exécutif. En montant ainsi au créneau jl donne en effet la nette impression que ce débat n'est pas encore définitivement clos au sein du gouvernement. Au niveau du gouvernement, la question ne semble pas définitivement tranchée. Preuve en est les propos qui paraissent contradictoires entre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhelfa. En effet si Sellal paraît résolument contre l'endettement extérieur, puisque il lui préfère l'endettement interne, c'est loin d'être le cas de Benkhelfa. Ce dernier a, ainsi, livré sa vision avant-hier sur les ondes de la Radio nationale. Le premier argentier du pays a largement laissé planer le doute puisque, contrairement au Premier ministre, il n'a pas du tout écarté l'option de l'endettement extérieur. Abderrahmane Benkhelfa s'esten effet beaucoup plus exercé à justifierl'endettement tant interne qu'externe. « S'endetter pour bien utiliser cette dette, pour gagner et faire gagner de la croissance et de la dynamique économique. Une dette n'est pas une maladie, au contraire. Une dette bien utilisée est un instrument et un levier de croissance » aen effet martelé le ministre des Finances. Et de préciser davantage sa pensée : « Quel est le pays qui n'est pas endetté ? Quelle est l'entreprise qui n'est pas endettée ? La dette n'est pas un tabou.C'est l'usage de la dette à laquelle il fautfaire attention ». Des déclarations qui nelaissent plus aucun doute sur le penchant du ministre des Finances qui a presque plaidé ouvertement pour l'endettementextérieur. Benkhelfa a , ainsi, voulu délibérément dédramatiser cette option de recours aux marchés financiers internationaux pour financer la croissanceéconomique. Un message clair à tous ceux qui se sont ouvertement prononcés contre l'endettement extérieur en affichant leurs craintes de voir le pays revenir vers cette option qui a tant fait de ravages par le passé. Mais ces propos contrastent avec ceux prononcés par le Premier ministre qui a été, quant à lui, beaucoup plus catégorique s'agissant de l'éventualité du retour du pays sur les marchés financiers internationaux. « Nous n'allons pas recourir à l'endettement extérieur dans l'immédiat. Mais nous optons pour l'endettement interne. Nous allons lancer un emprunt obligataire national en avril avec un taux d'intérêt très élevé de 5% » a indiqué Abdelmalek Sellal au début du mois en cours lors de l'ouverture de la session de printemps du Parlement. Sellal mettait ainsi fin au débat qui faisait rage à propos de l'intention du gouvernement qui , pour faire face à l'amenuisement des ressources financières du pays suite à la chute des prix du baril de pétrole, de recourir à l'endettement extérieur. En somme, Sellal a écarté cette option puisque le gouvernement compte d'abord sur la mobilisation des ressources financières internes. Mais cela ne semble pas avoir mis fin au débat qui agite non seulement les milieux financiers mais aussi et surtout l'Exécutif. En montant ainsi au créneau jl donne en effet la nette impression que ce débat n'est pas encore définitivement clos au sein du gouvernement.