L'échec du pôle constitué autour du MSP et l'autre autour du FJD "Adala" de Abdallah Djaballah de sceller dernièrement la "sainte alliance", n'est finalement que partie remise. Les deux partis ont repris langue et semblent déterminés à réussir le grand "chelem" de rassembler tout le monde sous l'étendard islamiste. L'échec du pôle constitué autour du MSP et l'autre autour du FJD "Adala" de Abdallah Djaballah de sceller dernièrement la "sainte alliance", n'est finalement que partie remise. Les deux partis ont repris langue et semblent déterminés à réussir le grand "chelem" de rassembler tout le monde sous l'étendard islamiste. On apprend ainsi que le MSP d'Abderrazak Makri a envoyé une lettre à l'union d'Ennahda, Al Adala et El Bina pour décliner sa disponibilité à débattre d'un éventuel rassemblement plus large de la mouvance islamiste. Une lettre qui a été adoptée au terme du dernier conseil consultatif du MSP élargi au Front du changement d'Abdelmadjid Menasra. Mieux encore, le bloc MSP a même délégué Aboudjerra Soltani pour remettre les passerelles avec l'autre bloc d'Ennahda piloté par Djaballah. S'il semble écarté que les deux pôles puissent aller en rangs serrés aux prochaines législatives dès lors que les listes sont déjà ficelées, ils ne perdent pas espoir de pouvoir aboutir à cette sainte alliance inédite après les élections. En effet, tous les dirigeants islamistes considèrent que ce regroupement dépasse largement le cadre d'un scrutin fut-il important. Le chef de file de ce rapprochement, Bouguerra Soltani se veut opportuniste : "La réalité du terrain s'est imposée à tous ceux qui appartiennent à ce courant", a-t-il déclaré sur les colonnes de notre confrère El Khabar. Il pense néanmoins que la participation aux élections devra se faire séparément. "Jusqu'à maintenant, deux pôles ont été créés qui participeront aux élections avec des listes communes (au niveau de chaque pôle, NDLR). Mais l'ambition dépasse les élections et on a ressenti une adhésion des formations islamistes", a-til expliqué. Quoi qu'il en soit, il se révèle chaque jour un peu plus que la perspective de l'union des islamistes algériens n'est plus une vue de l‘esprit. Sans doute qu'ils ont en ligne de mire l'élection présidentielle de 2019, et espèrent pouvoir placer un des "leurs" ou à tout le moins peser lourdement sur les futurs choix du vainqueur. On apprend ainsi que le MSP d'Abderrazak Makri a envoyé une lettre à l'union d'Ennahda, Al Adala et El Bina pour décliner sa disponibilité à débattre d'un éventuel rassemblement plus large de la mouvance islamiste. Une lettre qui a été adoptée au terme du dernier conseil consultatif du MSP élargi au Front du changement d'Abdelmadjid Menasra. Mieux encore, le bloc MSP a même délégué Aboudjerra Soltani pour remettre les passerelles avec l'autre bloc d'Ennahda piloté par Djaballah. S'il semble écarté que les deux pôles puissent aller en rangs serrés aux prochaines législatives dès lors que les listes sont déjà ficelées, ils ne perdent pas espoir de pouvoir aboutir à cette sainte alliance inédite après les élections. En effet, tous les dirigeants islamistes considèrent que ce regroupement dépasse largement le cadre d'un scrutin fut-il important. Le chef de file de ce rapprochement, Bouguerra Soltani se veut opportuniste : "La réalité du terrain s'est imposée à tous ceux qui appartiennent à ce courant", a-t-il déclaré sur les colonnes de notre confrère El Khabar. Il pense néanmoins que la participation aux élections devra se faire séparément. "Jusqu'à maintenant, deux pôles ont été créés qui participeront aux élections avec des listes communes (au niveau de chaque pôle, NDLR). Mais l'ambition dépasse les élections et on a ressenti une adhésion des formations islamistes", a-til expliqué. Quoi qu'il en soit, il se révèle chaque jour un peu plus que la perspective de l'union des islamistes algériens n'est plus une vue de l‘esprit. Sans doute qu'ils ont en ligne de mire l'élection présidentielle de 2019, et espèrent pouvoir placer un des "leurs" ou à tout le moins peser lourdement sur les futurs choix du vainqueur.