Contre l'avis d'Israël, M.Carter veut donner au Hamas l'occasion d'exprimer son point de vue, d'en faire un partenaire pour une solution durable au conflit israélo-palestinien. Contre l'avis d'Israël, M.Carter veut donner au Hamas l'occasion d'exprimer son point de vue, d'en faire un partenaire pour une solution durable au conflit israélo-palestinien. L'ancien président américain, Jimmy Carter, semble fortement croire en sa démarche au Moyen-Orient. Contre l'avis d'Israël, M. Carter veut donner au Hamas l'occasion d'exprimer son point de vue, d'en faire un partenaire pour une solution durable au conflit israélo-palestinien. Dans sa tournée dans la région, l'ancien présidents US a rencontré, hier, le chef de l'Etat syrien Bachar al-Assad. «Les deux hommes doivent discuter du processus de paix » au Proche-Orient, a déclaré Rick Jafculca, porte-parole de M. Carter, sans toutefois se prononcer sur les chances des ces entretiens déjà condamnés par les Etats-Unis et Israël. L'ire de ces deux pays est aussi alimentée par la ferme intention de Jimmy Carter de prendre attache et d'écouter la version de Khaled Mechaal, premier responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas, établi en Syrie. La tâche de l'ancien président US ne sera manifestement pas de tout repos, sachant les positions tranchées du leader du Hamas pour ce qui concerne le fameux dialogue avec Israël. Mais, le terrain a été balisé au Caire où M. Carter a discuté avec le Hamas d'une trêve avec Israël. Une petite lueur d'espoir a été mise en évidence par l'équipe Carter qui, s'appuyant sur une déclaration d'un responsable du parti islamiste palestinien dans la capitale égyptienne, mise sur le succès de la rencontre de Damas. «La rencontre avec le président Carter a été franche et l'occasion d'échanger les vues de manière claire», a en effet souligné Mahmoud Zahar, membre de la direction du Hamas. «Le président Carter a parlé de propositions humanitaires liées à la trêve, au soldat prisonnier et au blocus. Nous avons promis de donner une réponse après des consultations internes», a-t-il dit, soulignant que la rencontre avait duré quatre heures. La question du soldat israélien Gilad Shalit, enlevé en territoire israélien près de la frontière avec Ghaza par un commando palestinien, constitue l'une des justifications des récentes incursions dans la bande de ghaza. Si M. Carter parvient à faire libérer Shalit, les Américains et Israéliens seraient forcés de reconnaître la pertinence de sa démarche. Celle-ci ne fait pas que des mécontents puisque le vice-Premier ministre israélien Eli Yishaï s'est dit prêt à rencontrer Khaled Mechaal pour parvenir à un échange de prisonniers, selon le quotidien israélien Haaretz paru hier. M. Yishaï a adressé un message en ce sens par le biais de l'ancien président américain Jimmy Carter qui devait rencontrer vendredi M. Mechaal à Damas, malgré de virulentes critiques d'Israël et de l'administration américaine, opposés à une telle entrevue. Un certain «effet détente» pourrait donc venir de l'initiative de Jimmy carter, laquelle est susceptible de donner toutes ses chances au tête-à-tête Abbas-Poutine qui devait se tenir hier dans la soirée où il sera surtout question de la tenue à Moscou d'une conférence sur le Proche-Orient. Un événement non encore commenté par les Etats-Unis et Israël. Mais l'on peut deviner la réaction de ces deux pays, comme positive. Sur le terrain, Israël a autorisé hier l'Autorité palestinienne à ouvrir vingt postes de police en Cisjordanie occupée, pour la première fois depuis 2001. Un signe que l'Etat hébreux interprète comme un geste de bonne intention. Mais ce geste, destiné à tromper la communauté internationale, a été entrepris concomitamment avec le lancement d'un avis d'appel d'offres pour la construction de logements pour de nouvelles colonies en Cisjordanie occupée. Israël complique ainsi le problème. L'ancien président américain, Jimmy Carter, semble fortement croire en sa démarche au Moyen-Orient. Contre l'avis d'Israël, M. Carter veut donner au Hamas l'occasion d'exprimer son point de vue, d'en faire un partenaire pour une solution durable au conflit israélo-palestinien. Dans sa tournée dans la région, l'ancien présidents US a rencontré, hier, le chef de l'Etat syrien Bachar al-Assad. «Les deux hommes doivent discuter du processus de paix » au Proche-Orient, a déclaré Rick Jafculca, porte-parole de M. Carter, sans toutefois se prononcer sur les chances des ces entretiens déjà condamnés par les Etats-Unis et Israël. L'ire de ces deux pays est aussi alimentée par la ferme intention de Jimmy Carter de prendre attache et d'écouter la version de Khaled Mechaal, premier responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas, établi en Syrie. La tâche de l'ancien président US ne sera manifestement pas de tout repos, sachant les positions tranchées du leader du Hamas pour ce qui concerne le fameux dialogue avec Israël. Mais, le terrain a été balisé au Caire où M. Carter a discuté avec le Hamas d'une trêve avec Israël. Une petite lueur d'espoir a été mise en évidence par l'équipe Carter qui, s'appuyant sur une déclaration d'un responsable du parti islamiste palestinien dans la capitale égyptienne, mise sur le succès de la rencontre de Damas. «La rencontre avec le président Carter a été franche et l'occasion d'échanger les vues de manière claire», a en effet souligné Mahmoud Zahar, membre de la direction du Hamas. «Le président Carter a parlé de propositions humanitaires liées à la trêve, au soldat prisonnier et au blocus. Nous avons promis de donner une réponse après des consultations internes», a-t-il dit, soulignant que la rencontre avait duré quatre heures. La question du soldat israélien Gilad Shalit, enlevé en territoire israélien près de la frontière avec Ghaza par un commando palestinien, constitue l'une des justifications des récentes incursions dans la bande de ghaza. Si M. Carter parvient à faire libérer Shalit, les Américains et Israéliens seraient forcés de reconnaître la pertinence de sa démarche. Celle-ci ne fait pas que des mécontents puisque le vice-Premier ministre israélien Eli Yishaï s'est dit prêt à rencontrer Khaled Mechaal pour parvenir à un échange de prisonniers, selon le quotidien israélien Haaretz paru hier. M. Yishaï a adressé un message en ce sens par le biais de l'ancien président américain Jimmy Carter qui devait rencontrer vendredi M. Mechaal à Damas, malgré de virulentes critiques d'Israël et de l'administration américaine, opposés à une telle entrevue. Un certain «effet détente» pourrait donc venir de l'initiative de Jimmy carter, laquelle est susceptible de donner toutes ses chances au tête-à-tête Abbas-Poutine qui devait se tenir hier dans la soirée où il sera surtout question de la tenue à Moscou d'une conférence sur le Proche-Orient. Un événement non encore commenté par les Etats-Unis et Israël. Mais l'on peut deviner la réaction de ces deux pays, comme positive. Sur le terrain, Israël a autorisé hier l'Autorité palestinienne à ouvrir vingt postes de police en Cisjordanie occupée, pour la première fois depuis 2001. Un signe que l'Etat hébreux interprète comme un geste de bonne intention. Mais ce geste, destiné à tromper la communauté internationale, a été entrepris concomitamment avec le lancement d'un avis d'appel d'offres pour la construction de logements pour de nouvelles colonies en Cisjordanie occupée. Israël complique ainsi le problème.