Brandissant des banderoles et autres écriteaux, les employés syndicalistes de l'Institut de l'audiovisuel de Ouled Fayet (Alger), dont certains n'auraient pas perçu leurs salaires depuis 6 mois, ont scandé des slogans invitant la tutelle syndicale à intervenir afin de «garantir et protéger l'activité syndicale au sein de l'institut et dont la légitimité est remise en question par la direction». «Depuis le 20 juin et succédant au renouvellement de notre bureau syndical dont un procès-verbal de reconnaissance de l'UGTA, nous avons entamé une grève pour dénoncer le refus de reconnaissance de notre section par la directrice qui estima que notre grève et notre bureau sont illégitimes», a indiqué Mme Chaouchi du bureau syndical, qui ajoute «qu'en août et suite au jugement rendu en faveur de la directrice, nous avons maintenu notre grève que nous n'avons suspendu que le 28 décembre, conformément à la décision de justice transmise par voie d'huissier». Toutefois, affirme la syndicaliste sur un ton rassuré, «nous maintenons notre mouvement de grève relancé le 3 mars, revendiquant le départ de la directrice et l'ouverture d'une enquête».