C'est une véritable psychose qui s'est installée progressivement au sein des quatre familles qui occupent une ancienne construction à la rue Nouar Saïd, sise au quartier de Bab El Kantara. En effet, secouées depuis l'incident qu'elles ont dû vivre le 28 avril, suite à l'effondrement d'une bonne partie du premier étage de la bâtisse, ces familles de plus en plus paniquées, souligneront que leur vie est en danger. L'immeuble qu'elles occupent depuis 5 ans, a affiché de réels signes de dégradation. Lors de l'incident, des équipes de la Protection civile sont sorties pour effectuer un constat lequel souligne que cette construction présente un réel danger pouvant conduire à une catastrophe. Pour leur part, les services de la Sonelgaz ont procédé à la coupure du gaz, dans le souci d'éviter des dégâts pouvant être engendrés par d'éventuels écroulements. Il nous a été précisé, que malgré les sorties de contrôles effectuées par différentes commissions d'expertise, ayant évalué un état de vétusté de la bâtisse à 90 % et la visite du chef de la daïra, rien n'a été décidé pour ces familles. Celles-ci, exclues des quotas de logements attribués aux habitants de la vieille ville, sont contraintes de vivre avec la peur au ventre. Devant cette situation, ces familles revendiquent une commission d'enquête pour évaluer le danger. Il y a lieu de souligner que plusieurs correspondances ont été adressées aux instances compétentes, dont le wali, mais rien ne semble venir, selon ces familles. Dans l'espoir d'être évacués le plus rapidement possible, ces habitants, se sont saisis de la presse.