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Un pas en avant et deux en arrière
DIALOGUE EDUCATION-SYNDICATS
Publié dans L'Expression le 18 - 02 - 2006

Le train du dialogue a redémarré pour tenter de crever l'abcès, mais, cette fois-ci, avec l'Unpef de l'autre côté de la table.
A l'heure où l'éducation nationale subit contre sa volonté la pression des syndicats autonomes, et quelques jours après le premier débrayage de deux jours, les 15 et 16 janvier dernier, le ministère de tutelle souhaite calmer le jeu mais seulement, paraît-il, avec les organisations d'enseignants affiliées à la centrale Ugta. Pourtant, cette attitude a suscité un mécontentement fort de la part des syndicats autonomes qui y voient «du mépris». Dans la journée de jeudi, le ministre de l'Education s'est retrouvé pour la seconde fois autour d'une table de conciliabules avec des représentants de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). La première entrevue ayant regroupé les deux parties antagonistes, s'inscrivant dans le cadre des tentatives tendant à désamorcer la première grève, a été sanctionnée par un zéro point d'entente sur l'agenda des négociateurs. Le train a redémarré jeudi pour tenter de crever l'abcès. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, Boubekeur Benbouzid a mis l'occasion à son profit pour appeler, par le biais de l'Unpef, l'ensemble des enseignants à «faire preuve de responsabilité et de sagesse, et les exhorter à se départir des positions extrêmes pour privilégier le dialogue et la concertation». L'appel est lancé en réponse au préavis de grève, décidée pour les 19, 20 et 21 du mois en cours, introduit par l'intersyndicale de l'éducation. Le CLA, le Cnapest, le Satef et le Sete de Béjaïa ont décidé, rappelons-le, d'aller encore plus loin si l'Education ne décide pas d'ouvrir ses portes à toutes les organisations syndicales concernées par le débrayage. Un détail de taille à relever. A l'issue de ladite rencontre, la deuxième du genre avec l'Unpef, le ministre de l'Education, rapporte le communiqué, «a pris note des revendications à caractère national et a maintenu ouvertes les portes du dialogue et de la concertation avec les syndicats agréés». La tutelle veut-elle sauter quelques étapes en faisant appel, seulement et pour l'énième fois, aux syndicalistes reconnus par les pouvoirs publics? Faut-il reconnaître que la précédente tentative du même genre, avec le Snte surtout, n'a du moins pas abouti au désamorçage de la première grève des 15 et 16 janvier, déclenchée par cinq syndicats. Quant à la première entrevue avec l'Unpef, ce dernier a voulu jouer au porte-voix de la Confédération de l'éducation, une alliance que Boubekeur Benbouzid ne reconnaît pas encore, en proposant au ministère d'ouvrir les mêmes portes aux autres partenaires sociaux non agréés. Quelques jours plus tard, l'Unpef, organisation qui dépend de la Centrale syndicale, décide, semble-t-il, de rencontrer encore une fois les représentants de la tutelle tout en s'accrochant à l'esprit du groupe. Au cours de la rencontre de jeudi, qui intervient à la suite du préavis de grève, il est mentionné dans ladite déclaration du ministère de l'Education que «l'ensemble des points contenus dans la plate-forme de revendications ont été examinés et ont fait l'objet d'un large échange de points de vue à la lumière aussi bien des conditions socio-professionnelles des enseignants du secteur de l'Education nationale que de la situation socioéconomique du pays». Les autres organisations syndicales autonomes ont placé la barre au plus haut niveau refusant d'enterrer la hache de guerre jusqu'à ce qu'elles soient insérés dans le processus de pourparlers initié par la tutelle. Du côté des «autonomistes», aucune nouvelle décision sur le mot d'ordre de grève, à en croire certains syndicalistes, la tendance est plutôt à la mobilisation et à la solidarité intersyndicale. Au train où vont les choses, l'on s'attend à un remake de l'action des 15 et 16 janvier dernier, qualifiée de «réussie» par ses propres initiateurs. Car, à en croire le président de l'Unpef, la rencontre de jeudi «intervient sous un cachet symbolique alors que le mot d'ordre de grève est irréversible». Sauf, éventuellement, revirement de dernière minute.

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