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Abdelmalek Sayah pour enrayer le fléau
LUTTE CONTRE LA DROGUE
Publié dans L'Expression le 26 - 07 - 2006

Cette nomination est un signe de la volonté de prendre en charge cette lutte dans tout le pays et de lui donner un caractère prioritaire
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a pris la décision de nommer Abdelmalek Sayah à la tête de l'Office national de lutte contre la drogue et sera bientôt installé dans son nouveau poste. L'Office, faut-il le signaler, est actuellement dirigé par le vice-président Salah Abdenouri qui assure l'intérim depuis le départ de son ancien directeur général Belkacem Boukhari en 2004.
Cette nomination est un signe de la volonté du président de la République de prendre en charge la lutte contre la propagation de la drogue dans tout le pays et de lui donner un caractère prioritaire. Dans son discours prononcé le 4 juillet dernier au siège du ministère de la Défense nationale à l'occasion de la Fête de l'indépendance, le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika avait notamment déclaré que «l'indépendance de l'Algérie ne prend toute sa signification qu'à travers la poursuite des efforts en vue d'éradiquer les causes du sous-développement et ses différentes formes qui subsistent encore dans notre société» en mettant en exergue «la nécessité de faire face aux maux sociaux étrangers à notre société comme le fléau de la drogue qui commence à prendre de l'ampleur dans le milieu juvénile».
Lors du séminaire organisé à Oran, au mois de juin dernier, par l'Ecole supérieure des douanes, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la drogue et la toxicomanie, le président par intérim de l'office avait révélé que «le volume des saisies de drogue est en nette évolution par rapport aux années précédentes». Les chiffres donnés montrent bien qu'il s'agit d'une menace sérieuse qui met en danger les forces vives de la nation. Les services chargés de la lutte contre ce fléau, tous corps confondus, ont réussi à saisir en 2005, une quantité de 9,6 tonnes de cannabis contre 12,3 tonnes saisies en 2004. Les mêmes services ont réussi, en 2005, à saisir 400.000 comprimés de psychotropes contre 227.000 en 2004. Des chiffres qui font de l'Algérie, non plus une zone de transit, mais un pays consommateur cible des barons de la drogue. Phénomène nouveau et d'autant plus inquiétant est l'apparition des drogues dites dures (opium, héroïne et cocaïne), qui après avoir fait une apparition timide dans notre société dans les années quatre-vingt-dix, se propagent de façon accélérée dans certains milieux aisés et parmi une catégorie de citoyens nantis aux fréquentations douteuses. Les circuits de son infiltration sur le sol national identifiés jusque-là mettent en cause la filière africaine qui active sous couvert de l'immigration clandestine. Nigériane plus précisément comme relevé par les différents services de répression. La dernière grosse prise en la matière (6,6 kg de cocaïne) a été réalisée dans la commune d'El Kala par les éléments du groupement de la Gendarmerie nationale d'El Tarf, en début de ce mois de juillet. Pour donner un cachet régional à la lutte contre la drogue, des actions communes à entreprendre en matière «de lutte contre le crime organisé sous toutes ses formes, le terrorisme, le trafic de drogue et de substances psychotropes» ont été décidées entre l'Algérie et le voisin libyen suite à la visite faite à Alger, le 19 juillet dernier, par le secrétaire libyen du Comité populaire général à la sécurité, le général El Mismari. L'Afrique est devenue le foyer du trafic de cocaïne, et différents types de drogues, en raison notamment du manque de moyens de lutte contre les réseaux de trafiquants, comme l'a souligné le Bureau des Nations unies contre la drogue et le crime (Unodc) dans son dernier rapport annuel.
Le premier responsable de cet organisme avait même cité un pays voisin, le Maroc, et le Kenya comme plaques tournantes de ce trafic qui prend des proportions énormes. La volonté politique exprimée avec force par le chef de l'Etat vise à prémunir notre jeunesse d'un fléau mondial qui détruit ses «capacités physiques, intellectuelles et spirituelles créatives» comme il a tenu à le préciser dans son allocution du 4 juillet. Pointant du doigt ce pays voisin, classé par l'ONU comme le premier producteur mondial de cannabis et principale source d'approvisionnement du «marché» algérien, le chef de l'Etat en parlant «des poisons qui nous viennent de l'extérieur de nos frontières» avait affirmé que «l'Etat ne fuira pas ses responsabilités envers ses citoyens, en matière de protection, d'orientation, de formation et d'emploi».
Le Maroc, faut-il le rappeler, a joué un rôle trouble, à travers ses services de sécurité pendant plus de 15 ans dans l'objectif d'affaiblir les potentialités de l'Algérie. La nomination d'un homme de loi de la stature de Abdelmalek Sayah à la tête de cet office de lutte répond, ainsi, à un souci de donner toute l'importance nécessaire et les chances qu'il faut pour la concrétisation de la politique de répression qui soit à la hauteur des défis imposés par l'environnement et la situation géographique de notre pays et des objectifs tracés par les autorités du pays en vue de remettre l'Algérie à la place qui est la sienne dans le concert international avec ses propres atouts, dont cette jeunesse. Cette dernière a le droit d'être protégée contre ces fléaux qui la détruisent. La connexion du terrorisme et du banditisme avec la criminalité organisée et la drogue n'est plus à démontrer. La lutte qui doit être menée requiert la mobilisation des efforts de toutes les parties concernées par cette menace.
La famille, l'école et la mosquée sont d'un apport précieux pour les services de sécurité dans leur lutte quotidienne. L'adhésion de la population à cette lutte est encouragée par les changements apportés dans les différents corps sensibles et institutions étatiques comme la justice qui connaît une mutation positive. Le démantèlement récent de certains réseaux de trafic de drogue dirigés par des cadres de la Sûreté nationale est un signe réconfortant qui vient s'ajouter à la chute du numéro un du trafic de drogue en Algérie, le nommé Zendjabil, dealer réputé dans tous les quartiers populaires de l'Algérie, qui s'est rendu aux services de sécurité.
Ce dernier constitue à lui seul une banque de données qui n'a pas de prix dans la politique de lutte contre les réseaux de trafic de drogue et ses ramifications locales, régionales et internationales.
L'Onld avec à sa tête l'ancien procureur de la cour d'Alger, qui a le profil de politique et d'homme de loi ayant activé dans les rouages de la justice et pourvu du précieux soutien du premier magistrat du pays est bien placé pour mener la locomotive de la lutte contre ce fléau qui ronge la société.


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