Cette démarche devra attirer un grand nombre d'opérateurs vers ce marché juteux. Nous comptons associer, prochainement, le secteur privé dans la production du livre scolaire, a déclaré hier le ministre de l'Education, M.Benbouzid, lors de la visite qu'il a effectuée à l'Onps (Office national du livre scolaire). Cette démarche devra attirer un grand nombre d'opérateurs vers ce marché juteux, comptant plus de 7,5 millions de «clients» scolarisés. Le ministre de l'Education nationale, M.Boubkeur Benbouzid, se rendra aujourd'hui, à la tête d'une délégation algérienne à Maputo, la capitale du Mozambique. Cette visite intervient à l'occasion de la tenue de la deuxième session extraordinaire de la Conférence des ministres africains de l'Education (Comedaf), qui se tiendra dans ce pays du 4 au 8 du mois courant. Les ministres africains de l'éducation devront se pencher, au cours de cette rencontre qui sera présidée par le ministre algérien, en sa qualité de président du Comedaf sur le projet de plan d'action de la deuxième décennie de l'éducation en Afrique 2006/2009. Lequel projet, faut-il le rappeler, avait été décidé par les chefs d'Etat et de gouvernements africains et qui a été remis à Khartoum en janvier 2006. Le lancement solennel de cette deuxième décennie aura lieu le 8 septembre, coïncidant avec la Journée mondiale de l'alphabétisation et qui verra la participation du président Mozambicain, M.Armando Emilio Guebuza et le président de la Commission de l'Union africaine, M.Alpha Omar Konaré. Il est à rappeler que la première décennie de l'éducation du continent africain (1995/2005) a été analysée au cours de la première session de ladite organisation, tenue à Addis Abeba en janvier passé. Cela, avant la réunion qui a eu lieu entre les ministres africains de l'Education, le mois d'août dernier, dans la même ville, pour examiner les projets élaborés par les experts de l'Unesco et l' Adea (Association pour le développement de l'éducation en Afrique). Il y a lieu de rappeler, par ailleurs, que ce processus a connu une grande dynamique depuis la rencontre organisée, à Alger, en avril 2005. La mise sur pied d'une école africaine, apte à assimiler le savoir scientifique et technologique, est l'un des objectifs les plus importants de cette démarche visant, également, à rattraper le retard cumulé par les Africains en matière d'éducation.