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Tirs croisés contre Belkhadem
ORGANISATION SIMULTANEE DES LEGISLATIVES ET DES LOCALES
Publié dans L'Expression le 27 - 01 - 2007

De Louisa Hanoune à Ahmed Ouyahia, on remarque la même levée de boucliers.
En souhaitant un jumelage des deux scrutins, législatif et local pour pouvoir organiser le référendum, M.Belkhadem a jeté un pavé dans la mare qui a fait des vagues. C'est que l'ensemble des partis politiques, qu'ils soient dans l'opposition ou dans la coalition gouvernementale, soupçonnent le FLN, déjà majoritaire dans les assemblées élues, y compris dans la chambre haute depuis les dernières sénatoriales, de vouloir faire main basse sur le reste aux prochaines échéances. De Louisa Hanoune à Ahmed Ouyahia, on remarque la même levée de boucliers contre cette suggestion de Abdelaziz Belkhadem. Chat échaudé craignant l'eau froide, ces leaders politiques pointent déjà du doigt sur une opération de jumelage qui risque, selon eux, de généraliser la fraude à une échelle qui n'a jamais été atteinte, vu l'impossibilité qu'il y a de contrôler un scrutin à multiples facettes.
C'est ce spectre de la fraude qui fait craindre le pire! Et on crie au vol avant même que le délit soit commis. Le leader d'El Islah se méfie tout naturellement de la proposition du chef du gouvernement. Il en rajoute une couche en qualifiant le système de corrupteur et incompétent, deux adjectifs qui en disent long sur la confiance qui règne et sur l'état délétère dans lequel se débat la classe politique nationale. Louisa Hanoune, la porte-parole du Parti des travailleurs, ne fait pas non plus dans la dentelle, affirmant qu'on a «déjà des difficultés à contrôler un scrutin, comment pourrait-on arriver à en contrôler deux ou trois simultanément?».
Quant à Boudjerra Soltani, qui ne commente pas la proposition de M.Belkhadem, mais n'en pense pas moins, préférant pour l'heure passer un savon à sa base en rappelant ce qui est une lapalissade, à savoir que le taux d'abstention sera élevé, vu que le fossé s'est creusé entre les élus et le peuple.
Il n'hésite donc pas à admonester une leçon de déontologie afin de rappeler les élus à leurs devoirs envers leurs électeurs. Il n'oublie pas de ressortir une fois de plus ce qui semble être devenu pour lui un cheval de bataille, pour ne pas dire un jocker: celui de la lutte contre la corruption. Après la vague provoquée par son affirmation selon laquelle il détiendrait des dossiers liés à la corruption, et sa citation dans le procès El Khalifa, le président du MSP revient à la charge: la lutte contre le fléau de la corruption fait bien partie du programme que son parti compte exhumer au cours de la campagne électorale.
Quant au plus vieux parti d'opposition d'Algérie, à savoir le FFS, il ne s'est pas exprimé de façon explicite sur la proposition de jumelage des trois scrutins, mais il ne s'est pas empêché de tirer à boulets rouges sur la gestion gouvernementale de façon générale, mais aussi de livrer son appréciation sur la fraude considérable qui vient entacher les différents scrutins organisés en Algérie. Donc quelque part, il rejoint en cela la position des autres partis, notamment ceux de l'opposition, voire le MSP lui-même, --qui a un pied dans le gouvernement et un autre à l'extérieur-, et qui n'a jamais caché son scepticisme à l'égard de la façon dont se déroulent les votes.
Plus explicite est la position défendue par le RND d'Ahmed Ouyahia, qui émet un niet catégorique à toutes les propositions formulées par son successeur à la tête de l'Exécutif. Primo, il ne voit pas l'utilité d'un remaniement gouvernemental avant les élections législatives de mai 2007. Secundo, M.Ouyahia se prononce clairement contre l'idée d'une organisation simultanée des scrutins, puisque les structures de son parti ne sont pas prêtes à gérer une telle situation. Pas plus que celles des autres formations, tient-il à préciser. Par ailleurs, en déclarant que son parti n'a pas pour habitude de faire du chantage en demandant au chef de l'Etat un remaniement gouvernemental, le secrétaire général du RND étale au grand jour les divisions au sein de l'Alliance présidentielle. On a bien l'impression que les trois composantes de cette dernière ne ratent pas une occasion de s'entredéchirer, malgré les professions de foi qui vantent les mérites de l'alliance. Et ce n'est pas la seule pomme de discorde, puisque sur un autre sujet, non moins sensible, à savoir celui de la révision constitutionnelle, le RND s'est toujours montré prudent, voire réservé. Tout se passe comme si le soutien apporté au programme du président de la République ne suffisait pas à cimenter les rangs de l'alliance, et que chacun roule pour le compte de sa propre chapelle, au point d'occulter les liants qui peuvent les rassembler. Sur l'ensemble de ces questions, M.Ouyahia oppose un ni-ni qui est en passe de devenir son credo.
Pour marquer sa différence, tout en défendant une ligne politique partisane, Ahmed Ouyahia n'hésite pas à monter au créneau. Et là on voit que les ni-ni affichés ne sont pas que des nuances, et que le FLN et le RND sont sur des positions tranchées sur des questions politiques fondamentales, comme le foncier ou la privatisation des entreprises.


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