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Lyes Gamgani, Président de l'APC de Dar El-Beïda à Liberté
“Le logement et l'emploi, les points noirs de la gestion communale"
Publié dans Liberté le 21 - 11 - 2012

Dans cet entretien, le maire de Dar El-Beïda évoque les multiples contraintes que rencontrent les élus dans la gestion de leur commune.
Le cadre législatif permet-il au président d'APC d'exercer pleinement son mandat ?
Le nouveau code des communes nous a donné quelques prérogatives, mais ce n'est pas significatif. En effet, il y a des problèmes dans le code communal. Le code des marchés est trop serré. Parfois on tombe dans des situations difficiles pour faire passer notamment des projets urgents. Il faut savoir que c'est le même code qui s'applique aux projets de l'APC et ceux sectoriels, d'Etat ou de wilaya. Alors que ces projets ne sont pas les mêmes. L'APC, c'est la collectivité locale. Parfois on peut engager une entreprise pour par exemple la réparation d'une pompe d'un château d'eau qui dépasse les 500 000 DA.
Là, on tombe dans des contraintes de lancement de consultations qui nécessite du temps, alors que l'urgence nous impose d'intervenir rapidement. Ça c'est des contraintes que j'ai vécues moi-même. Il y a également les contraintes liées au pouvoir du P/APC sur les autorités locales (commissaire, chef de brigade, directeur de santé, de la jeunesse). Là, il y a vraiment un vide.
En théorie, le P/APC est le premier magistrat de la commune, mais sur le plan pratique on constate qu'on en est loin. Mais pour ce qui est du développement local, un P/APC qui veut travailler pour sa commune n'a aucune contrainte. Globalement, celui qui veut travailler peut le faire même avec ce code des marchés et ce code communal. La preuve, je n'ai jamais été bloqué pour réaliser une route ou une école, un réseau d'assainissement ou d'AEP, des espaces verts ou des aires de jeux.
Quelles sont les prérogatives de l'APC concernant le logement ?
Pour le logement, ce n'est plus une prérogative du maire. C'est une prérogative du wali. Le logement social est attribué par le wali délégué en présence du P/APC. Le P/APC est membre de la commission. Normalement le citoyen doit déposer sa demande au niveau de la wilaya déléguée. Pour faciliter la tâche, on a accepté que les dossiers soient déposés au niveau des APC.
Cela arrange le citoyen. Ensuite, l'APC transmet les dossiers à la wilaya déléguée. Concernant le logement LPA (ex-LSP), c'est une prérogative du P/APC. C'est l'APC qui délivre les décisions. Seulement les quotas sont définis par la wilaya. Parce que c'est un programme de wilaya. La distribution se fait par l'APC. Mais avant, cela transite par le wali qui envoie le dossier à la direction du logement pour vérification de la recevabilité du dossier. Il serait mieux qu'on nous laisse réaliser des logements.
Nous avons fait des délibérations pour l'acquisition de terrain en dehors du territoire de la commune pour la réalisation de projets de logements, mais ce n'est pas encore finalisé parce qu'il y a des contraintes. Cela n'entre pas dans le cadre des affaires courantes ou habituelles de l'APC. Et cela crée des réticences de la part des services de la wilaya.
Nous avons des projets de logements au niveau de localités importantes. Nous avons un terrain de 33 ha où nous avons réalisé une étude préliminaire pour la réalisation d'un projet de logements de tous types (LPA, social, promotionnel) avec tous les équipements de proximité nécessaires. On attend la défalcation de cette assiette. Il y a une lenteur, puisque le projet date de trois années déjà. Le dossier est toujours au niveau de la wilaya dont on attend l'accord de défalcation, parce que c'est une terre agricole classée non urbanisable. Du moment qu'il n'y a pas d'assiette de terrain dans notre commune, nous avons fait des délibérations pour l'acquisition de terrains. La loi de l'interdit pas. Mais sur le plan pratique ce n'est pas aisé de le faire sans entrave. Concernant le social, on aurait aimé qu'on nous laisse, nous les APC, construire ce type de logement, comme cela se faisait avant. Pour le LSP, l'APC peut même, du moment qu'elle a les moyens, donner une aide. La loi n'interdit pas à l'APC, en plus de l'aide de
700 000 DA de l'Etat, de contribuer avec un montant de 800 000 DA pour la population.
Quelle est votre marge de manœuvre concernant l'emploi ?
Pour l'emploi, il n'y a aucune marge de manœuvre. Tout passe par l'agence nationale de l'emploi. Ce que je souhaite, c'est d'avoir des bureaux de main-d'œuvre sous la coupe de l'APC. C'est une contrainte majeure. L'emploi est un point noir dans les prérogatives du maire qui ne peut embaucher qu'un éboueur ou une femme de ménage au niveau d'APC. Les quelques placements qu'on réalise sont le fruit de connaissances personnelles. Sans plus.
S. S.


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