Les structures du Trésor public à Tizi Ouzou sont à nouveau paralysées dans leur totalité par une grève des travailleurs qui dénoncent pour la énième fois leur tutelle qui, disent-ils, continue de faire perdurer la situation à travers sa démarche vague concernant la prise en charge des revendications des travailleurs du secteur. Cette grève de trois jours a débuté lundi et s'est poursuivie encore avant-hier et hier, créant ainsi un blocage sans précédent de la situation financière dans la wilaya. "Cette action sera suivie d'autres actions plus radicales en cas de non-satisfaction de nos revendications légitimes en plus de la plateforme nationale initiale", lit-on dans la déclaration de la section syndicale UGTA, qui menace ainsi de durcir le ton. La section syndicale UGTA qui a appelé à cette grève a remis au goût du jour les quatre revendications déjà exprimées mais jamais prises en charge, à savoir la révision de la quote-part attribuée au personnel du Trésor au titre du fonds de revenu complémentaire, dont les personnels des impôts bénéficient de 70%, alors que pour le personnel du Trésor elle n'est que de l'ordre de 10%, la répartition de la pénalité de recouvrement de Djezzy, la permanisation des agents contractuels du corps commun ainsi que l'instauration de la prime de transport et de panier pour les employés du secteur. Les syndicalistes de la section du Trésor expliquent la décision de s'engager seuls dans ce mouvement de grève par l'impasse faite par la Fédération nationale des finances qui réunit les secteurs des finances au sujet des revendications de la section. Le dernier mouvement de protestation qui a paralysé le Trésor remonte au 13 juillet dernier, mais les revendications des travailleurs du secteur sont restées lettre morte. Dans la déclaration rendue publique en juillet dernier par la coordination syndicale des finances de Tizi Ouzou, il a été également demandé la révision des statuts particuliers, la révision de la prime de rendement pour atteindre 40%, la suppression de l'article 87 bis, la mise en place d'une prime de départ à la retraite, la révision du système de bonification des postes spécifiques et leur unification au sein des régies et la création d'une nouvelle indemnité pour les deux corps techniques et communs au taux de 30%. S. L Nom Adresse email