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Un jour je saurais... 43e partie
Publié dans Liberté le 27 - 08 - 2014

Résumé : Nadia n'apprend pas grand-chose à Yazid sur le mariage hâtif de Nora, et non plus sur sa ville de résidence. Selon elle, Nora vivait à l'étranger, mais ne donnait plus de ses nouvelles. Yazid est de plus en plus affligé. Il attendait des confidences plus révélatrices sur la destination de son ex-femme.
Le jeune homme prend congé de l'enseignante et rentre chez lui. Il avait le cœur serré et la gorge nouée. Nora avait disparu dans la nature. Elle s'était mariée, et était partie vivre sous d'autres cieux. Et lui ? Que va-t-il devenir maintenant alors que ses récentes réussites n'étaient motivées que par l'espoir et le désir de la retrouver un jour et de reprendre sa vie avec elle.
Il se laisse tomber sur un canapé du salon et tire un paquet de cigarettes de sa poche. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fumé, mais aujourd'hui, il en ressentait un tel besoin qu'il ne pouvait y résister.
Une cigarette au bout des doigts, il se met à réfléchir. Nora n'a pas dû se marier de gaîté de cœur. Une femme aussi sensible ne pouvait tirer un trait aussi facilement sur une première union, et sur un divorce, pour se lancer dans une autre aventure de mariage.
Qui était cet homme qui l'avait épousée aussi rapidement ? Comment l'avait-elle connu ? Etait-il quelqu'un de sa famille ?
Les questions se bousculaient dans sa tête, mais il ne trouve aucune réponse logique à l'énigme du mariage hâtif de son ex-femme.
Il avait retrouvé les bagues de Nora sur la coiffeuse. Elle les avait enlevées de son auriculaire gauche le jour de leur divorce.
Il ferme les yeux. Nora ne voulait rien garder de lui. Il savait qu'il avait heurté sa sensibilité et qu'elle n'allait pas se relever si facilement de ce divorce qui a dû l'ébranler profondément.
La cigarette lui brûle les doigts, il sursaute avant d'écraser le mégot dans un cendrier et d'en allumer une autre.
Une idée lui vint à l'esprit. Il avait des amis qui travaillaient dans des compagnies aériennes ou des agences de voyages. Nora avait un passeport en son nom de jeune fille. Il n'aura qu'à demander à l'une de ses connaissances de le renseigner sur sa destination. De nos jours, tout est informatisé, et en un laps de temps, il pourra obtenir l'information qu'il cherchait.
Et après ?
Il se gratte la tête. Va-t-il partir à sa recherche ? Que va-t-il faire s'il la retrouvait ? Lui demandera-t-il de divorcer et de le suivre ? Consentira-t-elle à quitter son mari et à reprendre avec lui ? C'était insensé !
Yazid écrase son énième mégot et se lève. Commençons d'abord par la première étape, se dit-il en décrochant son téléphone.
Nora rouvrit les yeux. Elle regarde autour d'elle, puis se rappelle la scène qu'elle venait d'avoir avec Achour. Un policier était penché sur elle, un verre d'eau à la main :
-Ça va madame ?
Elle tente de se relever, mais une douleur au dos l'en empêchera.
-Vous voulez que j'appelle une ambulance ?
Elle regarde l'agent, puis se dit que s'il appelait une ambulance, on va l'évacuer à l'hôpital. La chance lui faisait peut-être un clin d'œil, car c'était pour elle l'ultime moyen de se retrouver loin de Achour. Peut-être réussira-t-elle même à s'enfuir.
-Alors madame... Comment vous sentez-vous ?
Elle soupire, puis répondit :
-Je ne sais trop quoi vous dire... J'ai mal partout, en particulier au dos.
Compatissant, le policier hoche la tête :
-On peut dire qu'il vous a bien arrangée ce salopard. Tenez... Buvez un peu d'eau, je vais appeler les urgences.
Quelques minutes plus tard, Nora se retrouve dans un hôpital. Un médecin vint l'ausculter. Un coup d'œil aux ecchymoses et aux hématomes qui couvraient son corps suffisait pour la délivrance d'un certificat d'incapacité de plusieurs jours. Achour sera incarcéré pour coups et blessures volontaires sur sa conjointe.
Nora signe la déclaration que lui tendait l'agent de l'ordre, et se laisse aller contre son oreiller. On l'avait installée dans une chambre, et elle put enfin fermer les yeux pour sombrer dans un sommeil réparateur.
On lui avait prodigué les premiers soins nécessaires à son état, et un psychologue était venu l'entretenir un moment.
Parler lui avait procuré un sentiment de sérénité et de calme. Certes, les sédatifs qu'elle venait de prendre n'étaient pas non plus étrangers à son état, mais le plus important pour elle était surtout de se savoir à l'abri dans cet hôpital. A l'abri des excès de colère de Achour et loin de cette caverne qui lui servait de lieu d'habitation.
Elle dormit pendant plusieurs heures. Au matin, un médecin vint l'ausculter et constate que ses traits étaient moins tirés, et que ses blessures commençaient à se cicatriser. Satisfait, il lui certifie qu'elle pouvait quitter l'hôpital dans la journée.
Il rédige rapidement une ordonnance et la lui tendit avant de lui conseiller de se rendre au commissariat où Achour avait été mis en garde à vue.
(À suivre) Y. H.
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