Une hyène s'attaque à une famille ll Le village de Maâmar, à quelque 8 km de Draâ El-Mizan, a vécu cette semaine un événement inhabituel. Etant à proximité d'un massif forestier, des animaux sauvages tels les sangliers arrivent jusqu'aux portes des maisons à la recherche d'une quelconque nourriture, surtout en ces moments des premiers froids. Récemment, vers 17 h, une hyène a attaqué deux enfants qui revenaient de l'école. N'était leur courage, ils auraient été mordus par l'animal qui semblait affamé. Peu de temps après, la même bête a fait irruption dans la cour d'une maison et a griffé deux enfants et leur père. Selon nos informations, suite aux appels au secours lancés par cette famille, l'hyène a pris la fuite vers la forêt. Nous avons appris, d'autre part, que les personnes mordues étaient sorties indemnes de cette attaque. Selon les citoyens, ce ne serait pas la première fois que des bêtes sauvages rodent dans les alentours. Le même carnassier, vivant habituellement en meute, aurait été remarqué fin octobre dernier dans la région de Bouzeguène (extrême sud-est de Tizi-Ouzou) et dont le correspondant de Liberté avait fait un compte rendu. Il vient de se signaler à Draâ El Mizan, à l'extrême sud-ouest du chef-lieu de wilaya. Un siège pour la BMPJ bientôt inauguré Par les temps qui courent, vols au quotidien, agressions multiples et banditisme, la sécurité du citoyen doit passer avant tout. Si à Draâ El-Mizan existaient déjà une brigade de la Gendarmerie nationale et une Sûreté de daïra, le développement du centre urbain par la réalisation de nouvelles cités exige d'autres services. Ainsi, la localité verra prochainement l'inauguration d'un siège pour les unités de la Brigade mobile et de la Police judiciaire. À cet effet, l'ex-gare routière, dont les bureaux étaient occupés par d'autres services tels celui de l'Algérienne des Eaux, a été entièrement refaite avant d'être transformée en caserne pour ce nouveau corps de sécurité tant attendu. Les citoyens ont bien accueilli cette initiative car de tout temps ils ont manifesté leur inquiétude au sujet du manque de sécurité. Cette décision est louable mais il est attendu aussi à l'avenir de multiplier des postes avancés dans certains quartiers de la ville pour que l'intervention soit plus rapide. À quand l'informatisation du service d'état civil ? S'il y a une APC où le citoyen doit passer toute une journée pour se faire délivrer un quelconque papier administratif, elle ne peut être que celle de Draâ El-Mizan. Avant l'ouverture des guichets, le citoyen doit s'inscrire sur une liste qui atteindra jusqu'à deux cents personnes. Ensuite, c'est le calvaire. Rencontrés, des citoyens nous ont fait savoir que le système de jetons doit être instauré au niveau de tous les services, comme l'ont déjà fait les services de la Cnas pour éviter des queues interminables. “Il ne faut pas oublier que l'APC de Draâ El-Mizan reçoit également les citoyens des communes environnantes et il y a un manque de personnel”, nous a déclaré un des employés. Cependant, là où les usagers souffrent le plus, c'est à l'ex-bureau central (personnes âgées) où les registres sont en lambeaux. Il est vrai que certains de ces registres, qu'on appelle communément registre d'arbre généalogique, datent de la fin du XIXe siècle. À l'ère de l'informatique, ce problème devrait être réglé à moyen terme. “N'est-il pas encore temps de songer à ce moyen ?”, s'interrogent les usagers de ce bureau. O.Ghilès