le tribunal criminel d'Alger aura à statuer lors d'un procès prévu pour le mois de juin prochain, sur une affaire criminelle, qui a défrayé la chronique. Une affaire liée à la dilapidation de deniers publics dont le montant serait de 3200 milliards de centimes, contracté sous forme de prêts bancaires auprès de la banque nationale d'Algérie (BNA). Abderrahmane Achour, principal accusé et 25 autres personnes incriminés, parmi eux deux officiers exerçant dans les rangs de la brigade économique. Ces deux cadres de la police sont accusés pour avoir égaré des documents importants propres à cette affaire, et facilité la fuite au Maroc du principal accusé, avant qu'il ne soit arrêté dans ce pays et livré aux autorités algériennes. Abderrahmane Achour, principal accusé, devant le tribunal, aura à répondre sans doute de ses actes dans le prochain procès ou il est incriminé et poursuivi par la justice pour divers délits entre autres la manipulation d'une organisation criminelle, la participation dans la dilapidation des deniers publics, l'émission de chèques sans provision, de faux et usage de faux, d'escroquerie et d'abus de confiance. Le principal accusé est aussi incriminé pour le délit de dilapidation des deniers publics et la création de 10 entreprises fantômes. A la barre seront présents à coté de Abderrahmane Achouri, le principal inculpé, et 25 autres accusés parmi eux 3sont en fuite. La genèse de cette affaire remonte exactement au 28 octobre 2005, date à laquelle la banque nationale d'Algérie constituée partie civile avait déposé plainte contre Abderrahmane Achouri, et plusieurs autres personnes auprès du procureur général prés le tribunal de « Sidi M'hamed ». Le principal accusé, lors de l'instruction a déclaré qu'il a ouvert en son nom un compte bancaire auprès de la BNA/personname /, agence « Rabah A » en vue de créer sa propre entreprise, ou il a effectué plusieurs opérations bancaires frauduleuses aidé par la complicité de quelques indélicats employés de la BNA/personname /, ce qui a exhorté cette institution financière à déposer plainte. Usant de ces pratiques douteuses et aidé par des employés dans plusieurs agences de la BNA/personname /, Abderrahmane Achouri est arrivé à créer 10 entreprises illusoires, profitant en conséquence de l'utilisation et l'encaissement des différents chèques bancaires, pour accumuler un montant global contracté à cette banque estimé à 3200 milliards de centimes. Une partie importante de ses fonds a été transférée vers le Maroc, ou le principal accusé dans cette impressionnante affaire, a pu investir et créer une briqueterie, ainsi qu'une imprimerie moderne. Il est à rappeler que le tribunal criminel de Sidi M'Ahmed a émis un mandat d'arrêt international à l'encontre des accusés. La justice marocaine a pu appréhender le principal accusé, et les deux complices au mois de janvier 2006pour les remettre à la justice algérienne comme le stipule les accords d'extradition signés par les deux pays. Par ailleurs, un autre accusé (S.B), beau frère du principal accusé a été arrété par les autorités marocaines en mai 2006 à Dar Beida, et qui demeure toujours en attente d'un transfert vers l'Algérie.