A Mostaganem et à l'instar des autres villes du pays, le décor ramadanesque se caractérise par la poussée multiple des commerçants de gâteaux orientaux, dont beaucoup n'hésitent point à squatter la voie publique pour élever des étals de vente sans veiller au respect de la moindre hygiène. Des étals qui demeurent à la merci de toutes les salissures possibles où la ‘'zlabia'', ‘'kalb el louz'' et autres gâteaux orientaux ne sont nullement vendus dans les conditions requises de la propreté élémentaire. Certains étals bien achalandés de tant de gâteaux de diverses variétés sont carrément installés sur les trottoirs et restent exposés aux poussières. Vendus à l'air libre, exposés à la saleté de la voie publique et au gaz d'échappement éjectés par les centaines de véhicules, ces gâteaux deviennent une source certaine de maladies digestives, dont les redoutables intoxications alimentaires. En plus de la chaleur accablante qui sévit en juillet, les gâteaux orientaux risquent de s'altérer fortement et de se transformer en produits toxiques et dangereux pour la santé des consommateurs. Il est encore temps de mettre de l'ordre dans ce commerce qui ne semble être régie par aucune mesure hygiénique