Branle-bas-de combat dans la cité. Ou plutôt dans le terrain vague qui borde notre cité. Le matin, en sortant pour aller travailler, en bons citoyens travailleurs que nous sommes, sur quoi tombons-nous ? Su les carcasses gonflées de 20 moutons morts ! Oui M'sieur ! Comme je vous le dis ! Une vingtaine de pôvres moutons crevés, et jetés là pêle-mêle. Bien sûr que nous avons alerté les services vétérinaires de la commune. Et il faut leur reconnaitre leur célérité, puisque moins d'un quart d'heure après, ils étaient là avec un engin d'enfouissement et de la chaux. Mais là n'est pas le problème. Ce qui me turlupine, c'est l'inconscience de ce propriétaire de moutons qui a du se retrouver avec un sinistre sur les bras, la mort de son troupeau destiné aux fêtes de l'Aïd et aux retours des hadjis. Comment un être humain peut-il ainsi, sans aucun remords venir jeter des carcasses sûrement malades dans un espace en bordure d'une cité habité par des milliers de citoyens ? Si çà se trouve, hier vendredi, ce gugusse était peut être assis juste à côté de vous, à la mosquée, à la grande prière du vendredi. Allez ! A demain ! [email protected]