L'Expression:Pensez-vous que l'histoire de l'Algérie est réellement écrite sur la haine de la France comme l'a déclaré le président Emmanuel Macron?
Mohamed Lakhdar Maougal:L'histoire de l'Algérie écrite sur la haine de la France. (...)
Il avait envisagé- autant que cela pouvait encore se faire- de contourner la censure déjà fort active et de « slalommer » avec le contrôle draconien que le pouvoir totalitaire de la si jeune République de l'époque avait instauré comme il sera (...)
Un théoricien hors pair
Peu connu au Maghreb, hélas, il est par contre salué en Allemagne comme l'un des cents plus grands philosophes contemporains.
Ettayeb Tizini avait fait ses études spécialisées et obtenu un doctorat en 1969 en Allemagne en (...)
Le directeur du Crasc, Djilali El Mestar et le professeur Maougal à sa droite
Un long tour d'horizon a été fait par les participants et un long débat a abouti à des résolutions non encore tranchées.
Le Crasc d'Oran (Centre de recherche en (...)
Par Mohamed Lakhdar Maougal*
Difficile de trouver un adjuvant condensateur et assimilateur qui fasse le tour du quintet de nouvelles autobiographiques au sujet d'un «grand fracas contenu résolument par le mutisme distant et impérial» qui fonde la (...)
Difficile de trouver un adjuvant condensateur et assimilateur qui fasse le tour du quintet de nouvelles autobiographiques au sujet d'un «grand fracas contenu résolument par le mutisme distant et impérial» qui fonde la réserve de patiente endurance (...)
Des oulama, la civilisation musulmane en avait connus et des plus illustres. Parmi les premiers, Abou Bakr Ibn Zakariya Razi était un médecin chirurgien inventeur du «maristane» (hôpital) et surtout adaptateur du serment d'Hippocrate à la pratique (...)
Par Mohamed Lakhdar Maougal
(Parabole à l'adresse des responsables du système éducatif algérien).
C'est à Pont du Gard (France), cet été, non loin de l'ouvrage titanesque construit par un ingénieur de la légion romaine aux fins de circulation des (...)
Il y a quelques semaines à peine, j'eus à faire l'animateur par défaut lors d'un café littéraire à Genève dans le cadre du Salon génevois du livre où l'Algérie fut l'invitée d'honneur.
Je me suis prêté à cet exercice sans avoir été pressenti par (...)
Je me suis prêté à cet exercice sans avoir été pressenti par les organisateurs ni avoir été désigné par quiconque sinon par souci de donner un coup de main aux organisateurs (Aslia), puisque la personne pressentie pour ce faire avait été empêchée au (...)
Philosophe reconverti à la sociologie après son passage en Algérie en guerre d'émancipation nationale (1954-1962), Pierre Bourdieu aura enseigné quelque temps à la faculté des lettres et sciences humaines à l'Université d'Alger dans les premières (...)
Posté en observateur au GG, Bourdieu se passionne pour le reportage et la photo (dont une récente exposition en aura retracé, à la BN d'Alger, l'essentiel des grandes lignes), Bourdieu quitte le boudoir philosophique et opte pour la turbulente vie (...)
Depuis Michel de Montaigne, le philosophe casanier, disciple de Pyrrhon et de Sextus Empiricus, on a appris que la littérature avait un lien étroit, voire inextricable avec la couture. Montaigne, qui occupait ses mornes journées à tricoter et à (...)
On raconte bien volontiers que le Mahatma Gandhi filait lui-même le chanvre qu'il cardait ensuite et tissait en une «borda» simple et élégante. Il libéra un continent avec ce symbole d'austérité partagée et de simplicité volontaire. Paul Valéry, de (...)
En 1983, dix années avant son odieux et horrible assassinat par une « victime de la tragédie nationale » non loin d'une plage à l'ouest d'Alger entre l'ex-domaine Borgeaud et Bains romains, Tahar Djaout publiait un recueil de treize nouvelles à la (...)
J'avais parcouru autrefois ce recueil sans trop m'y attarder et surtout pour me désennuyer à vrai dire. J'avais alors été frappé par la récurrence de la thématique de la mort comme une espèce d'oracle d'un soupçon de prémonition.
Pourtant, Tahar (...)
Arrêté après les puissantes manifestations à Sétif qui furent suivies des horribles massacres aussi bien à Kherrata qu'à Guelma, massacres aujourd'hui plus ou moins reconnus, Kateb Yacine écrit le 18 mai 1945 un poème, alors qu'il se trouvait en (...)
En hommage à cet homme juste, et à la mémoire d'un grand poète qui souffrit terriblement de l'exil et de l'injustice (image d'une certaine France noble par ses valeurs, généreuse par les vertus de ses idées, courageuse par ses intellectuels (...)
Maurice Barres passa longtemps pour l'écrivain de la droite nationaliste française. Il fut très en vue dans certains milieux intellectuels depuis la veille de la Première Guerre mondiale jusqu'à la fin de la Seconde.
Ecrivain sérieux, il (...)
Ecrivain sérieux, il s'imposait par son style et l'originalité de ses écrits à toute la génération des écrivains français de l'époque et rivalisait talentueusement avec les plus grands de la première moitié du XXe siècle à l'instar de Romain (...)
une savoureuse provocation intellectuelle de Rafiq Sahali de la chaîne culturelle m'oblige à ouvrir précocement le chapitre de la poésie arabe ancienne. Plus archaïque, plus difficile et plus riche en représentations que la moallaqa de Tarafa Ibn El (...)
Ce summum de l'art poétique est quasiment génial. Il est l'inspiration toute fraîche d'un jeune homme, dont la vie fut aussi brève qu'intense. Mort à 26 ans, avant l'avènement de l'Islam, Tarafa Ibn El Abd nous aura laissé en gage d'incitation à (...)
L'amitié entre Mouloud Feraoun et Albert Camus aura duré peu. Si elle n'avait pas débouché sur une rupture brutale et critique au moment où Camus recevait le Nobel de littérature, elle s'était déroulée dans la sérénité.
Feraoun, pour sa part, (...)
Feraoun, pour sa part, publiait Les chemins qui montent, son troisième roman, où la critique du colonialisme est sans appel. Entamée en 1951 par une timide et contrite lettre, la correspondance entre les deux écrivains – dont on n'aura et à ce jour (...)
Après Le fils du pauvre (1950) suivi par La terre et le sang (1954), Mouloud Feraoun publie un troisième roman, Les chemins qui montent (1957) en pleine guerre d'Algérie.
Ce roman de la tourmente traduit avec une exemplaire adéquation la (...)