Si par mégarde, Ali faisait alors remarquer à sa mère que ses petits-enfants, en bas âge, avaient bien besoin de leur maman, il déclenchait alors une pluie d?imprécations, d?insultes et d?affronts qui s?abattaient sur lui. Elle le traitait (...)
«Quand on touche au foie d?une mère, elle devient un hérisson», dit un très vieux dicton.
En Algérie, le symbole de l?amour maternel n?est pas le c?ur mais le foie. Ce conte explique, peut-être, pourquoi.
L?on raconte jadis, qu?une veuve, appelée (...)
Un jour, dans l?Arabie lointaine, l?oiseau de jais vint rapporter la nouvelle au prince : «Maître, te souviens-tu de Bouton le rose ? Le roi son père lui cherche en vain un mari.»
Le prince, amoureux, en secret, de notre petite princesse malgré le (...)
Le jeune roi, effondré, se mit à pleurer? Il avait compris que sa vie avait basculé. Regrettait-il les exécutions qu?il avait ordonnées ? Les malheurs qu?il avait semés ? Les douleurs qu?il avait fait endurer ? Ce qu?il avait compris surtout, (...)
Le prince étonné, répondit aussitôt :
«Entrez !» Bouton de rose ouvrit la deuxième porte et dit à voix haute : «Majesté, puis-je entrer ? Ou dois-je retourner sur mes pas» Le prince, séduit, répondit encore plus vite : «Entrez, entrez !»
Se (...)
«Je vais vous donner un pli que la princesse lira et apprendra par c?ur, alors l?oiseau ne lui fera plus peur ! Mais cette missive ne doit pas voir la lumière du jour. Je vais vous la glisser sous la porte, vous devez la mettre rapidement sous votre (...)
Le jour où Ouarda devait quitter la pauvre cabane pour le palais, le roi fit parsemer de pétales de rose tout le chemin qu?elle devait emprunter.
On célébra pendant sept jours et sept nuits les noces. Mais fidèle à son serment, Ouarda passa sa (...)
Il était une fois un roi ? il n?y a de roi que Dieu ? qui était très malheureux de ne pouvoir avoir d?enfant. Mais ce n?était pas faute de s?être marié. Il en était à sa sixième épouse ! Mais aucune de ces reines n?avaient pu lui donner un héritier. (...)
Cependant, la jeune fille était malheureuse dans son palais. Elle se réfugiait toute la journée dans le travail, mais le soir, quand elle se retrouvait seule, elle se consolait comme lorsqu?elle était enfant en jetant dans le feu des noyaux (...)
«Belles demoiselles ! Belles demoiselles !»
C?était un vieillard, recroquevillé dans son burnous, assis près de la mosquée :
«Que faites-vous ici ? Le chat Moune vous dévorerait s?il venait à passer par là !», reprit, inquiet, l?inconnu.
«Le chat (...)
Mais dès son réveil, elle se redressa à la perpendiculaire et le chat, contrarié, lui dit d?un ton agressif : «Pauvre de toi, ô toi qui fus roi, chat Moune ! Tu es sans cesse espionné par ce garde poilu et barbu. S?il ne me dit pas qui me vole mes (...)
Les fillettes, chargées comme des mulets, traînaient et Fella se retournait à chaque instant pour les houspiller :
«Dépêchez-vous ! Nous allons être surprises par la nuit !»
Les pauvres orphelines se hâtaient un instant, mais sous la charge (...)
- A quoi te servent-elles ? répliqua Fella méchamment. Elle continua :
- Les deux grandes courent les rues comme il n?est pas permis, et la petite passe ses journées assise près de la cheminée à jeter des noyaux d?olives dans les flammes, à croire (...)
A l?orée de la forêt, Ahmed, bûcheron, vivait dans un petit gourbi avec sa femme et ses trois filles.
Un matin, alors qu?il se rendait comme à l?accoutumée à son travail portant sa lourde hache et sa longue scie, il heurta, bien que légèrement, Ma (...)
Bientôt, il ressentit la fraîcheur de la nuit et, comme ses yeux ne le brûlaient plus, il s?endormit. Le chant d?un coqdans le lointain le réveilla ; il ouvrit les yeux et vit au-dessus de lui la lune, resplendissante parmi les étoiles, qui lui (...)
Semcha avait beau empoisonner les mets qu?ils mangeaient, le prince et la reine se portaient à merveille.
Chaque nuit, Redjêlet introduisait des mercenaires dans la chambre du prince pour l?assassiner dans son sommeil. Mais, chaque fois, une main (...)
Du bout des lèvres, il félicita Badr-Eddine et quand le roi lui offrit une selle brodée d?or et d?argent, Redjêlet ne tendit pas les bras pour la recevoir. Il s?agenouilla devant le roi et dit : «Majesté, vous avez offert à Badr-Eddine le cheval (...)
Le roi, bien qu?heureux, masqua sa joie et déclara : «L?étranger, demain, du palais royal, sortiront soixante-dix jeunes filles. La princesse sera parmi elles. Toi qui ne l?as jamais vue, si tu la reconnais sur le champ, je te la donne ainsi que la (...)
Sachant dorénavant vers où il guiderait ses pas, le cavalier et son cheval galopèrent plus qu?ils ne marchèrent et volèrent plus qu?ils ne galopèrent.
Après quelques jours de route, ils arrivèrent enfin au royaume de Chine.
Sur la place du premier (...)
Et chacun s?envola de son côté ! D?ailleurs ils ne tardèrent guère à revenir : le roi des djinns portant la princesse et la reine djinn Badr-Eddine. Ils posèrent, l?un près de l?autre, les jeunes gens profondément endormis, puis se mirent à les (...)
Il était une fois, un roi, bien qu?il n?y ait de roi que Dieu, un roi, dis-je, qui était immensément riche ! Pourtant, il se sentait plus malheureux que les plus pauvres parce qu?il était désespéré de ne pas avoir d?héritier.
Une nuit, la tempête (...)
Soudain, une fine gazelle, terrorisée par le bruit et la violence de l?orage, se jeta à l?intérieur de la calèche à moitié gelée : Tassadit, qui donnait le sein à son bébé, saisit le museau de la pauvre bête et y fit tomber quelques gouttes de lait (...)
Depuis qu?il avait deviné que Tassadit était enceinte, ce colosse au c?ur tendre, entourait la jeune femme de sa sollicitude.
Toute la journée, Tassadit serra dans sa main, jusqu?à s?en faire mal, cette petite bougie que sa s?ur lui avait (...)
Le lendemain, ce fut une pièce bassin où nageait une myriade de poissons aux formes et aux reflets fantastiques.
Le surlendemain, elle découvrit une bibliothèque où les livres les plus rares, les plus beaux s?ouvraient d?eux-mêmes à son approche, (...)
«Oui, je t?en fais solennellement le serment !», répondit avec émotion Tassadit, puis elle reprit, comme pour s?en convaincre : «Je ne te verrai pas, mais tu seras là, tu me parleras et je te devinerai malgré l?obscurité qui te cachera !»
«Je (...)